Voici (enfin) les résultats du concours de la Saint Valentin qui consistait à continuer une histoire d'amour en
commentaire chaque jour...
MERCI A TOUS LES LECTEURS ET LES PARTICIPANTES !!!
Alors, il y a eu des tricheuses (ou des étourdies) qui n'ont pas respectées la rêgle d'une phrase maximum par commentaire !
Bon... comme je suis grand Prince et que je ne voulais pas les disqualifier pour leurs efforts j'ai mis 0,5 point au lieu de 1 point par participation dépassant largement une phrase :)
Voici le total des points par participantes (bah oui pas d'homme :-( )
Fred : 2,5 pts
Mme toutlemonde : 3
Cafeïne/angelyz : 3
Miss Gaby : 3
Garance : 2
Lyne Achevez : 3,5
Lilith : 1
Pénélope : 1,5
On ne discute pas c'est comme ça !!!
Bref, avec vos bétises et vos virgules, j'ai du trouver un autre moyen de tirer au sort !
Et j'ai trouvé ! Je peux donc annoncer qui a gagné ce concours de Saint Valentin !
Suspens...
Roulement de tambour...
Soyez pas déçue y'en aura d'autres...
Attention...
Prêt ?
... j'ouvre l'enveloppe...
Lyne Achevez !!!
Félicitations à elle... même si elle fait partie de celle qui ont "triché" en mettant plus d'une phrase... héhé !
Elle recevra donc un colis surprise prochainement ! Je dévoilerais le contenu uniquement si elle le souhaite et quand elle l'aura reçu !
Ps pour Lyne : il faudra que tu me "mail" l'adresse où je dois t'envoyer ce colis sur [email protected].
Je suis désolé pour les autres mais je referais très bientôt un nouveau concours pour vous permettre de gagner un cadeau sympathique...
Ah oui et sinon voici l'histoire d'amour non achevée "en entier" (ça fait pas mal de copier/coller !)...
COMMENT PENSEZ VOUS QUE CELA POURRAIT FINIR AUTREMENT ?
11h : le téléphone de Julie sonna...
C'était Antoine, il était arrivé à l'aéroport ! Enfin !
Julie avait retrouvé Antoine sur un de ces sites à la mode où l'on peut chercher des personnes connues dans son enfance...
Elle avait tout de suite tapé le nom et prénom de son "amoureux" de CE2, un souvenir lointain mais très fort dans sa mémoire...
Et il était là ! Sous ses yeux ! Elle le reconnaissait sans hésitation sur cette photo pourtant très récente... Il avait toujours ses beaux yeux verts et ce petit sourire... Antoine !
Julie décrocha le téléphone :
"Allo ?... tu es arrivé ?... super... ton vol s'est bien passé ?... oui oui il fait plus froid qu'à New York (rire)... Je... oui... je te retrouve au café en face de notre école (rire)... 14h
?...
oui... à tout à l'heure !"
Elle raccrocha... un peu tremblante...
"J'ai encore dis n'importe quoi ! Parler du temps qu'il fait ! Je te jure quelle idiote... et rire tout le temps... pfff..."
Elle continua à analyser sa prestation téléphonique en se préparant...
"Que va t-il penser de moi ? 3 ans en Amérique et je lui saute dessus pour le revoir à son retour..."
De son côté, Antoine, les yeux dans le vague, le cellulaire encore à la main, se rappelait... Julie... Julie... il aurait aimé la revoir plus vite mais après une nuit passée dans l'avion, coincé
entre un basketeur qui prenait toute la place, et une mamie insomniaque, une bonne douche lui ferait le plus grand bien !
Il voulait l'impressionner ou tout au moins lui faire bonne impression, déjà il entendait son rire résonner à ses oreilles et une intense sensation de bien-être s'insinuait en lui à l'idée que
bientôt il pourrait la serrer dans ses bras...
Mais avant tout cela, il fallait récupérer les bagages, passer prendre les clés du studio chez les parents (qui ne manqueraient pas de poser mille questions auxquelles il ne voulait pas répondre)
et appeler Véronique...
Après 50 euros de taxi (Gloups), Antoine retrouva ses parents qui l'attendaient avec impatience et avec surtout beaucoup de champagne : "Pas trop maman j'ai rendez-vous !"
Tu viens d'arriver et déjà tu as un rendez-vous ?! non, je ne suis pas d'accord, je voudrais qu'on passe du temps ensemble !
Antoine sourit et dit : "Je te promets qu'on passera du temps ensemble ce weekend... je pourrais venir dîner dimanche si tu veux ? Mais là, il faut que je me dépêche, je file me préparer, je ne
peux pas être en retard à ce rdv... et stp, ne me pose pas de question..."
Comme un adolescent, Antoine se fait beau devant sa glace, le ventre un peu noué, mais toujours aussi impatient : l'heure approche !
et là, il ne savait comment s'habiller... décontracté ? chic ? et elle, comment serait-elle habillée ? il comprenait enfin ce qu'une nana pouvait ressentir dans un cas comme celui-là.. mais quel
cas, au fait ? c'était un rendez-vous, oui mais galant ?
Antoine opta finalement pour une tenue décontractée et enfila son polo Gap neuf, choisi par Véronique cette journée où une pluie battante les avait poussés à se réfugier chez Macy's, à l'angle de
Broadway et de la 34ème.
A cet instant, face au doux souvenir de son parfum, de son corps blotti contre lui et de son rire cristallin, il eu la conviction que oui, il s'agissait bien d'un rdv galant... il ressentait bien
plus que de l'amitié pour elle, elle lui avait manqué, il voulait qu'elle fasse partie de sa vie, pouvoir la serrer dans ses bras chaque matin, s'endormir au près d'elle chaque soir, faire un bout
de chemin avec elle... elle... elle... elle... Peut-être était-ce ça l'amour ?
En regardant sa montre une fois de plus, Antoine se dit que c'était le moment de rejoindre le porche de son ancienne école et d'en savoir plus sur cette rencontre, il sortit rapidement avant que sa
mère le retienne une fois de plus... Julie était en route également...
Julie était fébrile: elle n'aurait pas dû mettre de talons hauts. Arpenter les rues de Paris en talons aiguilles, quelle idée saugrenue tout de même! Pourvu que dans la bataille, elle ne file pas
ses bas...
"appelle-Véronique...appelle-Véronique!", les neurones d'Antoine dansaient la ritournelle, et bloquaient sur la suite: "oui mais que lui dire ?",la culpabilité le chatouillait aux
entournures...
Le téléphone d'Antoine sonne alors, mais c'est un numéro inconnu... il décroche et entend une légère respiration de 'autre bout du fil, mais personne ne répond. Finalement l'appel est coupé. Qui
peut bien s'amuser à ce genre de choses, pensa-t-il?
Antoine considéra un instant ranger son cellulaire. Puis, il se ravisa. Il était 20h à New York lorsque Véronique Tossello, une grande femme brune d'une élégance rare, décrocha le combiné.
Véronique ? C'est Antoine. C'est toi qui a essayé de m'appeler ? ... Oui, je suis à Paris, je viens d'arriver, j'allais t'appeler... J'ai rendez-vous avec des amis d'enfance là, je ne peux pas te
parler longtemps, je te raconterai tout ça demain... Oui bonsoir... Oui, à demain... oui, moi aussi...
Il avait juste dit "moi aussi". C'était la première fois depuis le début de leur relation qu'il ne disait pas "je t'aime" avant de raccrocher...
véronique commençait à se poser des questions sur antoine, lui toujours si tendre... cette mini distance ne lui convenait pas du tout et elle décida de mettre les choses au point dès demain
Antoine quant à lui ne se reconnais plus. D'un coté l'attente de Julie lui rappelait les sensations d'adolescent qu'il n'avait plus connu depuis si longtemps, mais de l'autre, il y avait Véronique,
la femme qui partageait ses secrêts les plus intimes depuis des années maintenant, et dont l'idée de la blesser lui arrachait le coeur. Il eut un coup de chaleur et failli partir, pui il revint sur
place. Non il était là, il devait rester, la voir, savoir ce qu'il ressentirait une fois face à elle.
La ligne 13 fait des efforts pour arriver à Brochant plus vite, Antoine a le coeur en papillotes; Julie se frotte un orteil endolori attablée à la crêperie, un oeil embué sur le porche de l'Ecole
Lemercier, l'autre sur sa montre 14h !; New-York 8h00, Véronique pose un regard attendri sur son fils qui franchit le portail de l'école...
Un voix s'adresse enfin à Antoine. Il se retourne, et découvre un homme qu'il ne connaît pas. "Vous attendez Julie?"... Antoine ne sait plus quoi répondre... "Pourquoi?"
demande-t-il. L'homme assez corpulent fait un pas en avant, et dit doucement "répondez d'abord à ma question: attendez vous oui ou non Julie Courcelles?". "Oui" souffle Antoine, un peu raidit et
sur ses gardes. L'homme fait alors un pas de plus et dit "Je vais vous donner un bon conseil mon coco...
Julie est la mère de mes enfants et je suis certains que cette nostalgie qu'elle entretien depuis que vous avez renoué contact n'est rien face à notre vécu et si vous avez un grain d'intelligence
vous serez à même de comprendre par vous même que "Ma Julie" n'est plus "Votre Julie de CE2 " alors maintenant, let's go to Big Apple and not see you soon ?
Antoine était sur le cul! Comment cet homme était-il au courant de sa rencontre programmée avec Julie? Il avait du espionner ses emails et/ou téléphone. En tout cas il semblait tenir à elle. Et si
c'était un signe du destin? Si tout cela n'était qu'une mascarade, un jeu d'adultes rangés qui n'a pas lieu d'être?
"Je suis moi-même dans un relation durable depuis plusieurs années et avec des enfants, donc ne vous inquietez pas, je sais ce que vaut un couple équilibré et je ne suis pas là pour vous voler
votre Julie. Notre rencontre est purement désintéressée sexuellement".
A la seconde où il termnina sa phrase, Antoine se rendit compte qu'il ne mentait pas uniquement à cet homme, mais à lui aussi. Que faire?
Aller au bout de la démarche, naturellement, tout cela était allé beaucoup trop loin pour s'arrêter... Il n'en resterait que des regrets et on ne peut pas vivre sereinement avec des regrets...
"Ecoutez, j'ai rendez-vous avec Julie et je vais passer un moment avec elle. Si vous aimez Julie, vous devez lui faire confiance, non ?
Je vous promets de ne pas lui dire que vous l'avez espionnée... Je suis un homme, je sais ce que c'est. En revanche, je ne sais pas comment est votre Julie, mais ma Julie de CE2 n'aimait pas du
tout qu'on l'espionne... J'y vais, sinon je vais être en retard..."
Vu le gabarit de l'homme, Antoine n'en revenait pas d'avoir fait preuve d'un tel courage, il s'éloigna, contractant les épaules dans l'attente d'un éventuel coup... mais rien... Il se retourna :
L'homme avait disparu...
Impossible de disparaître aussi vite. Antoine se dit "encore ces hallucinations...", plus le temps passait et plus ses peurs se manifestaient sous forme d'images qui semblaient pourtant si
réelles... "il va vraiment falloir que je le passe ce scanner et tirer tout ça au clair" ! Mais l'important, là maintenant c'était Julie... un instant d'hésitation... "j'espère que ça aussi je ne
l'ai pas révé ???"
Au café des délices en face de l'école primaire de son enfance, Antoine se souviens des moments passés avec JUlie. cependant,après plus d'une heure, Julie n'était toujours pas là et malgrès de
nombreux coups de fil avec pour seule réconfort la douce voix de Julie l'invitant à lui laisser un message après le bip, Antoine compris qu'il ne pourrais pas là revoir. Son mari avait il pris les
devants ? Avait-elle eu un empêchement ? Ou pire un accident ? Toutes ses interrogations bouleversées intérieurement le pauvre Antoine. Mais rien à cet instant ne pouvez prévoir que .....
la réponse lui viendrait de nulle part, où plutôt du plus profond de lui même. Antoine avait pratiqué la méditation bouddhiste depuis quelques mois et n'avait jamais vu aucun résultat. Mais là,
c'était comme si le mélange de toutes ces choses, toutes ces pensées avait soudain généré un explosion dans sa tête, causant une prise de conscience: que faisait-il là? Pourquoi convoitait-il une
femme qui n'était pas la sienne et qui n'a même pas daigné venir au rendez vous, ou prévenir d'une absence. Un accident? probablement pas, et si oui, il n'en saura probablement jamais rien, alors
mieux valait ne pas s'en inquiéter. Il effaça son numéro immédiatement du téléphone et appela le fleuriste, pour faire livrer le plus beau bouquet de fleurs en boutique, à Véronique, sa tendre et
bien aimée compagne dont il savait a présent, qu'elle était la bonne, et dont il demanderait la main dès son retour aux US.