Place d'Armes, Metz

Publié le 13 novembre 2011 par Dweia

Un autre endroit où j'aime traîner mes sabots à Metz c'est la place d'Armes, là où se trouvent la Cathédrale, l'Office du Tourisme et l'Hôtel de Ville. Elle est devenue plus ou moins piétonne, les bus y circulent toujours et les parkings autour ne manquent pas (pratique pour le marché à côté). Tout en pierre de jaumont, elle capte bien la lumière du soleil et la nuit elle se pare de belles illuminations.

Quelques faits techniques/historiques que mon ami Wiki me soufflent à l'oreille :

L’aménagement de la place d’Armes est commencée en 1754 par ordre du gouverneur Belle-Isle. Louis XV avait demandé la création d’une place autour de laquelle seraient rassemblés tous les pouvoirs. La place dite de la Grande Église est agrandie en détruisant les églises et le cloître situés sur le flanc gauche de la cathédrale. Le palais des Treize face à la cathédrale est détruit vers 1765. Le nouvel hôtel de Ville est terminé en 1788.

En 1792 lors de la Révolution, la place est dénommée place de la Loi. Elle devient la place Napoléon en 1806, dénomination qu’elle a dû plusieurs fois quitter ou reprendre, à la suite d’évènements politiques. Elle est désignée le plus souvent par le peuple comme place de l’Hôtel-de-Ville ; nom confirmé par un arrêté municipal du 1er juillet 1816. Elle prend le nom de Paradeplatz pendant l’Annexion.

L’architecture classique, sobre et puissante de cette place, exprime la force de la ville militaire au XVIIIe siècle. Les deux trophées — ils ont été rapprochés par rapport à leur position originale — qui ornent la place renforcent cette symbolique martiale. Elle fait l’objet de restauration en 1974 qui consista en un simple nettoyage. En 2007, sous la direction de l’architecte en chef des monuments historiques Christophe Bottineau, les façades de l’hôtel de Ville et de l’office de tourisme ont été entièrement nettoyées tandis qu’un nouveau dispositif d’éclairage a été déployé, de même pour la statue en bronze du maréchal de France Abraham Fabert dont le socle est gravé de cette formule :

Si pour empêcher qu’une place
Que le Roi m’a confiée
Ne tombât au pouvoir de l’ennemi,
Il fallait mettre à la brêche
Ma personne, ma famille et mon bien,
Je ne balancerais pas un moment à le faire.