Les Lions et les Niners continuent sur leurs belles lancées pendant que les Ravens tombent dans la trappe. Stéphane Morneau nous résume les late games.
Lions 13, Bears 37
On aurait aimé ça voir le match du début mais une prolongation entre les Saints et les Falcons a drôlement changé les plans. Coté spectacle, c’est l’idéal, mais pour la ponctualité on repassera.
Quand on arrive enfin sur le match, les Bears sont en FEU. C’est 7-0 Chicago et les Lions viennent de leur donner le ballon pour la deuxième fois avec un fumble. La défensive du Chicago est partout sur le terrain et le premier jeu qu’on attrape c’est Julius Peppers, en pleine vitesse, qui fait dévier la passe de Matthew Stafford. Vraiment, la journée pourrait être longue pour les Lions. En plus, ceux-ci perdent un temps d’arrêt avec un ‘challenge’ qui ne change rien. Les Bears reprennent le ballon et le momentum. Les Bears sont tellement en confiance qu’ils laissent même Matt Forte lancer une passe vers Earl Bennett. Le jeu était un peu broche à foin mais ça vous montre le contrôle que le Chicago a sur le match.. Sur le jeu suivant, une mauvaise punition des Lions donne le premier jeu aux Bears dans leur zone. Les Lions se reprennent en main et finissent par se rendre jusqu’à Cutler, trois jeux plus tard Robbie Gould un réussi un placement de 43 verges. 10-0 Chicago avec un peu de moins de 5 minutes à faire au premier quart.
Les Lions veulent casser le rythme et Stefan Logan (le retourneur) prends des ballons sur le jeu de course. La stratégie donne un premier jeu et force les Bears à être honnêtes. Mais vraiment, Stafford court pour sa vie sur tous les jeux et les Bears finissent par le sortir du terrain, les Lions dégagent et l’offensive ne fait rien du tout jusqu’ici. Pas joli! Pour ajouter de l’insulte à tout ça, Devin Hester se gâte avec un très beau retour sur le dégagement et les Bears vont reprendre le bal dans la zone des Lions. Le Soldier Field est très bruyant, si les Lions s’enfoncent trop ce match-là sera bien vite terminé.
Les Lions le sentent bien et mettent beaucoup de pression sur les Bears et ils reculent. Jay Cutler se retrouve sur le derrière deux jeux de suite mais sur un 3 et 13, Cutler trouve encore Earl Bennett et les efforts des Lions sont effacés. Sur le jeu suivant, Cutler trouve Knox et les Bears sont dans la zone rouge. Cutler est vraiment ‘in the zone’ et les Lions ne sont pas capables de briser sa cadence, même avec de la pression. Après 3 essais plus ou moins fructueux, Robbie Gould revient ajouter 3 points et l’écart se creuse, 13—0 Bears et le deuxième quart commence.
Vraiment les Lions n’essaient même pas, 3 and out des Lions et Devin Hester retourne le Punt pour un touché de 80 verges, BANG! 20 – 0 Bears et sérieusement, les Lions sont déjà en train de prendre l’avion pour Detroit dans leur tête. Quel retour d’Hester, s’est même pas drôle de dominer autant sur un punt aussi long. Sur le retour, les Lions reprennent le ballon et encore une fois, 3 and out et Stafford court comme une poule sans tête quand Julius Peppers l’enligne, c’est vraiment pas beau à voir. Les Lions respire un peu sur le premier jeu des Bears, Cutler échappe le ballon…FUMBLE et les Lions sautent dessus, le ballon appartient à Détroit. Un bien drôle de match mais les Lions sont dans la zone rouge. Une grosse course de 8 verges de Maurice Morris pour partir le bal mais sur un 2 et 2 Matthew Stafford envoie un missile vers nulle part, troisième essai et un ‘must touchdown’ pour les Lions. Stratégie évidente alors, Stafford cherche Megatron haut dans la zone des buts et vraiment, c’était beaucoup trop haut. 3 essais, pas de premier jeu pour les Lions qui se contentent d’un placement, 20-3 Chicago. Les Lions ne sont pas du tout opportunistes.
Les Bears ne sont pas trop stressés et ne produisent rien sur la séquence suivante. Les Lions nous gâtent un autre 3 and out mais oh, point positif, Matthew Stafford a réussi une passe. Du grand génie. Les Bears y vont aussi de pas grand-chose et les Lions sortent de l’enfer des 3 and out et traversent enfin la mi-terrain sur une belle passe à Titus Young de la part de Stafford, premier jeu Lions dans le territoire du Chicago. La drive continue encore et les Lions visitent une fois de plus la zone rouge du Chicago, il y a un peu d’espoir quand on dépasse le 2 minutes warning. Sur un 3e et les buts Julius Peppers ramasse Matthew Stafford comme une poche de sable, GROS sac pour casser le rythme des Lions qui devront encore se contenter d’un placement et redonner le ballon aux Bears pour une dernière chance aux points avant la demi. 20-6 Bears et Jim Schwartz va surement engueuler son offensive comme du poisson pourri à la pause. Jay Cutler a eu chaud alors qu’une interception a touché le sol avant d’être attrapée et finalement les Bears traversent la mi terrain avec 50 secondes à jouer, puis Cutler trouve encore Earl Bennet à la ligne de 23 des Lions et les Bears cognent à la porte des buts et dépensent leur dernier temps d’arrêt. Cutler échappe le ballon sur un fumble controversé mais personne ne recouvre pensant que c’est une passe incomplète, alors les Bears gardent le ballon par défaut, vraiment les Lions passent une très mauvaise journée. Deux jeux plus tard Robbie Gould rate son placement et la demie se termine comme ça, 20-6 mais le score n’indique même pas la domination des Bears.
Au retour de la pause les Bears sont un peu brouillon et redonne le ballon aux Lions en moins d’une minute. Mais vous savez comment c’est, 2 jeux plus tard Matthew Stafford envoie le ballon directement dans les mains de Major Wright suite à une mauvaise communication entre lui et Tony Scheffler. Pick-6 Chicago qui n’ont plus besoins de l’offensive et c’est 27-6. Je suis à vieille de ne plus zapper vers ce match, c’est pas très beau à voir l’exécution des Lions qui redescendent durement sur terre après une belle lune de miel au début de la saison. Ok, finalement je zappe, un autre Pick-6 sur la séquence suivante par Charles Tillman et Stafford est clairement pas dans sa zone de confort. 34-6 Chicago et on revient plus tard voir si quelque chose se passe parce que là, les Lions sont simplement cuits. En passant, il reste encore plus de 11 minutes au 3e quart….LONG Après-midi pour les Lions.
Avec 4 minutes à faire au 3e quart c’est 37-6 Bears donc je présume qu’ils ont fait un placement mais je vous jure que je ne l’écoute plus, ça ne me fait mal aux yeux. Quand je préfère les Seahawks à un match de division Bears/Lions, c’est que quelque chose cloche.
On regarde les chiffres et le 4e quart était plus un long purgatoire pour les Lions qui avaient hâte de sortir de ce merdier. Stafford a lancé 4 interceptions en plus des 2 fumbles par ses receveurs. Jay Cutler n’a eu besoin que de 123 verges par la passe pour disposer du Detroit qui a bêtement laisser la défensive des Bears leur marcher sur la tête durant tout le match. Quand on parle de match à sens unique...
Avec 4 victoires de suite les Bears sont au plus fort de la course au Wild Card et viennent de prendre une belle option sur les Lions qui glissent de plus en plus. Les deux équipes sont 6-3 sauf que les Bears montent et les Lions descendent. Ouf !
Giants 20 , 49ers 27
Les Giants nous font ça à la mode avec une première longue possession de 8 minutes incluant un peu de tout, 6 courses, 7 passes et Eli qui est parfait avec un 7 en 7. Mais, manque d’opportunités, les G-Men se contentent de 3 points avant de remettre les clés aux Niners qui toucheront au ballon pour la première fois après 8 minutes et demie.
Les Niners semblent inspirés par le rythme et ils y vont aussi d’une belle longue séquence. Alex Smith est en contrôle et le match d’échec est bel et bien en place. La séquence des Niners ressemble pas mal à celle des Giants et finalement le tout s’arrête, placement et c’est 3-3 pour finir le premier quart.
Eli et les G-Men reprennent le ballon et vraiment, la séquence est encore super efficace et ressemblent drôlement à la première. La défensive des Niners n’est pas mauvaise mais i Manning joue comme le MVP de la ligue depuis 3 semaines et il ne semble pas du tout sur le point de changer d’idée. Du bel ouvrage. Les G-Men suivent le plan de match et après une autre séquence méthodique, c’est un placement qui scelle le tout et c’est 6-3. Rien de spectaculaire mais c’est drôlement efficace. Des passes courtes, de la course dans le milieu et du jeu rythmé. On minimise les risques chez les Giants et ça paye tôt dans le match.
Sur la séquence suivante on se rappelle que Micheal Crabtree a tout le potentiel du monde alors qu’il effectue un superbe attrapé en mouvements dans le centre du terrain et les Niners avancent. Alex Smith est officiellement la surprise de l’année. Sur le jeu suivant Crabtree se fait prendre sur une mauvaise interférence offensive et les Niners devront se résoudre à un long placement de 53 verges de David Akers, 6-6 dans la guerre des bottés jusqu’ici. Sur le dégagement, David Ackers surprend tout le monde avec un botté court et les NIners reprennent tout de suite le ballon et gardent Eli sur le banc, on aime beaucoup la stratégie et les couilles du coach Harbaugh de garder son offensive sur le terrain. On vous parlait d’un jeu d’échec, et bien en voilà la preuve et Tom Coughlin est deux jeux en retard à ce moment-là. Les Niners avancent bien et se retrouvent dans le 30 des Giants, encore avec un beau mélange de passes courtes même si Frank Gore s’est blessé à la cheville et n’est pas revenu au jeu. Finalement la séquence stagne et sur un 3 et 17 Alex Smith ramasse quelques verges avec un beau scramble et c’est le temps d’un autre placement …. Réussi par David Akers, 9-6 Frisco.
Les Giants reprennent le ballon et oui, Eli a refroidi sur la touche. INTERCEPTION pour le Frisco qui reprend encore le ballon rapidement en offensive. Ils ont passé presque tout le 2e quart avec le ballon, vraiment du beau football. Alex Smith ne niaise pas avec les opportunités et il court avec le ballon sur une vingtaine de verge et les Niners sont dans la zone rouge, Jésus Christ on dirait que je joue à Madden avec les Niners. Bang Bang ! Mais les G-Men aussi ont quelques trucs dans leurs manches et Corey Webster piège Alex Smith et l’intercepte à la porte des buts, gros jeu des Giants qui reprennent le ballon mais qui ne feront rien avec, c’est la mi-temps dans un beau duel de défensive conservatrice et d’offensive méthodique.
Les Niners partent ça sur le même ton au 3e quart et ils se retrouvent dans la zone rouge des Giants en plus ou moins 3 minutes, encore du bel ouvrage. Et encore une fois, dans le match qui ne verra jamais de touché, David Akers finit par la mettre entre les poteaux, 12-6 Niners et y’a des poolers qui doivent jubiler. Les Giants nous offrent le premier 3 and out du match ensuite et les Niners reprennent le ballon à leur 35. Alex Smith ne fait pas grand-chose cette fois et Usi Umenyiora fait de la belle pression pour forcer un dégagement, on part ça tranquille au 3e quart les G-Men reprennent le ballon. Eli a étudié un peu ses match-up et Victor Cruz déculotte solidement Carlos Rodgers et Eli le trouve pour 37 verges passe et course et les Giants sont dans la zone des NIners. Sur le jeu suivant, Eli est presque intercepté par Vernon Gholston mais il tombe à l’extérieur du terrain, un gros soupir de soulagement pour les Giants parce que c’était tout un jeu du safety de Frisco. Retour aux sources sur le jeu suivant et Brandon Jacobs défonce un bloc et court sur 15 verges, comme en 2007, et on redonne un premier jeu aux bleus. Ça n’en prenait pas plus pour enfin trouver du rythme et 3 jeux plus tard Eli Manning trouve Mario Manningham dans la zone des buts et il effectue tout un catch pour nous donner le premier touché du match, 13-12 Giants et il nous reste 2 minutes et demie au 3e quart.
Les Niners semblent ébranlés par la belle séquence des Giants et ils dégagent en un peu plus d’une minute. C’est au tour des G-Men d’enligner les séquences après un deuxième quart tout au Niners. On a peut-être parlé trop vite par contre, 3 and out des Giants suite à la belle pression de la recrue Aldon Smith des Niners. À la réplique les Niners se rangent derrière Kendall Hunter qui substitue bien Frank Gore toujours blessé et après quelques beaux jeux Alex Smith trouve Vernon Davis absolument tout seul dans la zone des Giants, 31 verges passe et course pour le touché. Gros jeu de Davis et surtout un très beau plongeon en hauteur pour s’assurer du majeur au lieu d’être arrêté à la ligne de 1. 18-13 Niners qui y vont pour la conversion de deux points … réussie dans les mains de Micheal Crabtree sur une feinte de passe par Alex Smith, exécution parfaite et les Niners mènent 20 à 13. Quel excellent match de football jusqu’ici.
Les Giants sont creux dans leur territoire suite au dégagement et Eli Manning reprend le contrôle….INTERCEPTION de Carlos Rodgers qui plonge sous le ballon, quel jeu, le Frisco reprend le ballon chez les Giants. WOW! On ne perd pas une seconde chez les NIners, remise à Kendall Hunter qui trouve un trou béant à gauche,17 verges plus tard c’est un touché 49ers et 27-13 en 3 jeux pour les 49ers qui s’échappent avec le match avec 12 minutes à faire au 4e quart. La face que Tom Coughlin fait sur les lignes de cotés ressemblent à l’air de dégoût de Pauline Marois après chaque élection provinciale auxquelles elle a participé.
Mais les Giants ne s’écrasent pas et Eli trouve Jake Ballard pour un premier jeu dès le début de la séquence suivante pour s’approcher de la mi-terrain. On répète le même genre de jeu, Eli à Ballard par-dessus Patrick Willis et les G-Men sont au 35 des Niners. Deux courses plus tard, Eli Manning lance un cigare directement devant Hakeem Nicks qui tends les mains et récolte tout un touché de 32 verges, gros jeu de Manning qui traverse le terrain dans le temps de le dire et nous avons un match, 27-20 Niners. Le Frisco est un peu à plat et redonne rapidement le ballon aux Giants après un dégagement à leur ligne de 20. Donc Eli a plus de 6 minutes pour égaliser le match.
Sauf que Patrick Willis, le meilleur MLB de la planète, a décidé de rendre ça très difficile. Sur un 2e essai et 3 il attrape Brandon Jacobs derrière la ligne de mêlée pour une perte de 4 verges. Sur le jeu suivant il rabat Eli au sol pour un sack du quart et les Giants y vont pour le 4e essai dans leur territoire avec 3m30 à faire. Et l’audace de Coughlin paye car Eli Manning trouve Mario Manningham sur un ‘out-route’, un jeu parfait et les Giants sont à la mi-terrain. Un match d’échec épique. Les Niners par contre n’arrêtent pas la pression et les Giants font face à un 4e essai et 5 verges avec 2m46 à faire. Encore un jeu parfait, curl route de Victor Cruz qui est 5 verges devant son couvreur, premier jeu Giants et WOW encore. 2 minutes warning, Eli Manning a le vent dans les voiles et les Niners s’accrochent tant bien que mal à leur avance.
Les Giants continuent la progression, grosse passe de Manning et avec une minute à faire c’est 4e et 2 dans la zone rouge des Niners. L’horloge décent….PASSE INCOMPLÈTE ET REVIREMENT. C’est terminé mesdames et messieurs, les Niners ont rabattu la passe et Eli n’aura pas une autre séquence héroïque à son CV. Avec une minute à faire, les Giants n’ont pas les temps d’arrêts pour geler le cadran et les Niners continuent leur saison de rêve.
Quel match. Botté courts, conversion de 2 points, des 4e essais, des gros jeux en défense et des porteurs de ballons substituts qui transportent leur équipe. That’s football, baby. Frank Gore n’est pas revenu au jeu pour les Niners et la blessure semble sérieuse. Un gros match de Carlos Rogers qui a intercepté deux fois Manning. Les Niners ont donc une fiche de 8-1 et bien honnêtement ils font mentir tous les pronostics du début de la saison. Un superbe match contre les Giants qui connaissaient toute une séquence. Le Frisco n’est pas une farce, je vous en passe un papier.
Ravens 17, Seahawks 22
Les Ravens sont font surprendre tôt dans le match via la bête, Marshawn Lynch. Après 5 minutes de pas grand-chose les Seahawks s’inscrivent au tableau sur une belle course de Lynch, 7-0 le Seattle.
Comme si ce n’est pas assez, sur le retour de botté les Ravens échappent la peau de cochon, FUMBLE et les Seahawks recouvrent avec une excellente position au 19 des Ravens. Il ne se passe pas grand-chose mais les Seahawks ajoutent 3 points au tableau sans trop de problèmes, une erreur très fâcheuse pour les Ravens qui tombent 10 points en retard en se nuisant à eux-mêmes.
Les Ravens n’amassent rien du tout en offensive et les Seahawks contrôlent le match. Flacco cherche ses repères et Ray Rice n’est pas du tout en rythme, résultat, les Ravens doivent dégagér et les Seahawks reprennent le ballon pour finir le premier quart. Heureusement pour les Ravens, la discipline n’est pas au rendez-vous et la séquence commence sur un 1 et 20, bien creux dans la zone du Seattle. Les Ravens ne s’aident pas par contre et laissent les Seahawks avancer sur le terrain à coup de 10-12 verge. La frustration monte d’un cran chez les mauves, ça pourrait mal finir tout ça si les pénalités pour rudesse commence déjà. Sauf que les Seahawks ne font plus rien de bon et le ballon revient à Flacco. L’offensive ne fait pas grand-chose mais Flacco se fait sauver sur une interférence et la séquence sa poursuit, les Ravens vont peut-être pouvoir revenir dans le match avec un peu de chance. Flacco se replace et enchaine 5 passes pour enfin prendre du rythme et les Ravens menacent pour la première fois du match dans la zone rouge des Seahawks. Flacco est béni des dieux sur le 2e jeu dans la zone rouge alors que deux joueurs des Seahawks échappent une interception certaine dans la zone des buts, vraiment, c’était presque impossible à manquer et ils vont s’en vouloir car sur le troisième essai, Flacco réussit une superbe passe qui donne un premier jeu à la ligne de 3 des Seahawks. Deux jeux plus tard, Ray Rice fait une feinte de course pour finalement faire flotter le ballon dans les mains d’Ed Dickson, touché Ravens sur une passe de Ray Rice? Oui, c’est bel et bien vrai….10-7 Seahawks.
Les Seahawks sont brouillons mais Tarvaris Jackson sort les leçons qu’il a apprises de Brett Favre et lance une bombe à contre-courant en se sauvant de la pression et les Seahawks sont bien installés dans la zone des Ravens. La passe était tout croche mais personne ne couvrait cette partie du terrain alors les Ravens se font surprendre comme des enfants d’école. Après coup, les Seahawks stagnent et se contentent d’un placement, 13-7 pour le Seattle. Les Ravens font choux gras sur la réplique avec un 3 and out, la défensive de Seattle surprends mais Joe Flacco n’est pas du tout précis, la pression n’est pas si forte et il envoie des briques à ses receveurs. Les Seahawks s’improvisent une séquence intéressante et amène le match jusqu’au 2 minute warning pour faire un placement, 16-7 Seattle. Je vous parlais d’une trappe dans mes paris de la semaine, je ne suis pas fou. La preuve, les Ravens échappent le ballon après le placement et c’est encore les Seahawks qui sont à l’offensive suite au Fumble des Ravens qui sont dans un très gros décalage horaire présentement, un peu comme de la belle famille dans le temps des fêtes, c’est dérangeant. 3 jeux plus tard les Seahawks y vont d’un placement, 19-7 Seattle et la balloune des oiseaux mauves déssouflent. Les Ravens ont 45 secondes pour produire des points mais vraiment, le cœur n’y est pas trop malgré l’effort qui les approchent assez pour une tentative de placement mais Billy Cundiff passe à 30 pieds des poteaux, ça reste 19-7 pour la mi-temps. Qui l’eut cru.
Au retour les Ravens s’installent tranquillement jusqu’à ce que Joe Flacco, encore lui, lance une bien vilaine interception suite à une passe déviée. Ce n’était pas trop de sa faute mais le résultat reste le même, les Seahawks ont le ballon avec un premier jeu et les buts, rien de moins. C’est le 3e revirement des Ravens aujourd’hui. Les Seahawks par contre sont toujours aussi peu efficaces en offensive et c’est un autre placement après 3 essais, 22—7 le Seattle. Donc les Ravens reprennent le ballon et on retourne aux choses simples, soit les passes au Tight End et on essaie d’avancer passé la mi-terrain pour provoquer des choses. Mais sur un 3 et 8 la séquence gèle et Flacco passe bien proche d’encore se faire intercepter, vraiment pas sa journée et les Ravens vont dégager encore une fois suite à la défensive de zone agressive des Seahawks. Les Seahawks nous gâtent une séquence de 8 jeux, 33 verges pour finalement dégager. Une chance pour les Ravens que les Seahawks sont complètement inaptes en offensive car ce match pourrait être 35 à 7 avec un peu de chien dans la gueule de Tarvaris Jackson qui est, au mieux, un quart de la CFL coincé dans un système flexible de la NFL.
Les Ravens reprennent le ballon et ça bouge un peu pour Flacco qui est plus prudent. Une belle séquence équilibrée et après 6 passes et 3 courses les Ravens sont près de la zone rouge et espèrent capitaliser. Trop peu trop tard, les Ravens s’en tirent avec un placement et à 22-10 à la fin du 3e quart, le temps commence à manquer aux Ravens qui se tirent eux-même dans le pied. Les Seahawks font sweet fuck all avec le ballon et après le dégagement, les Ravens reprennent le ballon pour peut-être éviter le pire. Les stats de Flacco en deuxième demie….88 verges. Oui, juste ça. Et ça ne s’améliore pas, 3 and out des Ravens qui redonnent le ballon aux Seahawks dans ce match Pal-pi-tant (je zappe pas mal, croyez-moi). 1-2-3 and out pour les Seahawks avec, encore, des passes en lob et des tentatives d’échapper au blitz de Tarvaris Jackson. Misère. Après un peu n’importe quoi, Flacco trouve Ray Rice sur un beau screen qui amène les Ravens dans le territoire des Seahawks, enfin. Les Ravens progressent jusqu’à la zone rouge avec encore une belle passe à Rice, aura-t-on un touché? OUI, Ed Dickson attrape son 2e touché de la journée cette fois sur une passe de 11 verges de Flacco et c’est 22-17 Seahawks. Rien ne va plus et les Seahawks se font offrir une pénalité de mauvaise conduite applicable après le botté. C’est un peu n’importe quoi la performance des Seahawks.
Ça n’en prenait pas plus pour me faire mentir, Tarvaris Jackson traverse la mi-terrain suite à une ‘belle’ passe (c’est toujours relatif avec Jackson). On court un peu et après une course et un faux-fumble un peu controversé de Marshawn Lynch, les Seahawks obtiennent un premier jeu crucial pour sortir du 2 minutes warning et écoulé le temps qui reste. C’est officiel, les Ravens sont très capable de perdre contre les mauvaises équipes.
32 courses et 109 verges pour Marshawn Lynch, c’est ce qui a permis aux Seahawks de contrôler le cadran malgré une offensive très peu impressionnante. Dans la défaite Joe Flacco a seulement réussi 29 passes en 52 tentatives, une performance qui ne sera pas suffisante si les Ravens espèrent faire un bout de chemin en série cette année. Défaite très décevante pour Baltimore qui sort d’une belle séquence mais à 6-3 ce n’est pas encore le temps de paniquer malgré la compétition relevé dans l’AFC Nord. Ray Rice avec seulement 5 courses, ça par contre on cherche le problème dans le plan de match du coach Harbaugh. Va falloir revoir ses bases un peu. Donc une victoire bien fade pour les Seahawks qui sont 3-6 et pas très en position de se vanter de quoi que ce soit.