J’ai profité d'un petit séjour dans la Marne triomphante (pléonasme) pour retourner à la patinoire de la Chaussée Bocquaine, à Reims. Autrefois l’un des meilleurs clubs français (champion de France en 2000 et 2002), Reims, pour avoir vécu au-dessus de ses moyens, a depuis connu pas mal de soucis avec même une liquidation judiciaire en juillet 2002. Les Flammes Bleues de Reims sont devenues les Phénix de Reims et évoluent cette année en Division 1 soit le niveau 2. Samedi, les Phénix recevaient l’équipe du Mont-Blanc. Marrant de me retrouver là dans cette patinoire où j’allais très régulièrement par le passé, à la belle époque (n’est-ce pas Isa), à l’époque des frères Rozenthal ou de Zwikel, membres de l’équipe de France. Le circuit du samedi soir était souvent le même. Match de basket au RCB (Reims Champagne Basket) à 18 heures, match de foot au Stade de Reims à 20 heures et troisième tiers temps du hockey à la patinoire (les trois enceintes sont quasi juxtaposées).
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Toujours pour alimenter la séquence nostalgie, retour aussi au bord du terrain de la Renaissance d’Athis, mon club de foot où j’ai joué plus de vingt ans… Là aussi cela faisait un moment que je n’y avais plus mis les pieds. A l’époque, nous jouions à un bon niveau départemental, ayant amené le club au meilleur niveau de ses 40 ans d’histoire. Puis les générations sont passées. Le club a survécu tant bien que mal préservant une équipe senior (nous avions au plus fort des équipes pupilles, benjamins, cadets et deux équipes seniors). Le club erre désormais dans les profondeurs du classement de 3e division de District, le plus bas niveau.Plongée donc dans le foot du dimanche, celui de la clope et de la bière à la mi-temps, celui des terrains tout pourris (voir ci-contre...), des joueurs à la surcharge pondérale certaine (finalement je pourrais encore jouer…) mais pour qui la seule motivation est de se retrouver avec les potes pour taper dans le ballon. Celui aussi des arbitres bénévoles qui font ce qu’ils peuvent, celui des équipes où l’on s’engueule dès le premier but encaissé, celui où les enfants des joueurs jouent eux aussi sur le bord du terrain… et parfois même SUR le terrain obligeant la maman à courir derrière pour les rattraper. Bref, le football d’en bas sans qui celui d’en haut ne serait rien.
Pas mal d’images me sont revenues de ces matches joués chaque dimanche sur ce terrain, de ces quelques buts marqués, de ces quelques actions dans des rencontres qui prenaient parfois des allures de Coupe du monde, notre coupe du monde à nous. De mes potes de l’époque aussi. Les Manu, Franck, Nico, Ludo, le Piouch, Camille, Stéphane, P'tite tête, etc… Des dirigeants bien entendu avec forcément Bébert (l'hommage à Bébert sur mon ancien blog ICI). Souvenirs, souvenirs… Le temps passe………………..
Recyclage de la news écrite pour mon blog pro sur equidia.fr après la mort d’Hickstead, le cheval champion olympique de saut d’obstacles, dimanche dernier à Vérone. Une image choc car en direct. Mais une image qu’il faut relativiser, un cheval ne restant qu’un animal. Aussi doué soit-il.
Etonnante coïncidence. Hickstead est parti quasi jour pour jour 20 ans après Jappeloup, autre « géant » ayant marqué l’histoire du saut d’obstacles avec notamment son titre olympique de Séoul, en 1988, sous la selle de Pierre Durand. (...) Toute la « planète équitation » est sous le choc. Les cavaliers présents à Vérone ont évidemment choisi de stopper le concours. Scène particulièrement émouvante de les voir se réunir au centre de la piste pour « communier » tous ensemble au cours d’une poignante minute de silence.
« The show must go on » disent les artistes. Alors le show va continuer. Parce qu’il doit en être ainsi. Mais Hickstead restera à jamais gravé dans les esprits. Et à chaque apparition d’Eric Lamaze, nul doute que beaucoup penseront à son cheval entré dans la légende, un soir d’août 2008 à Hongkong au terme d’un éblouissant barrage olympique.
Cette mort d’Hickstead est un épisode de plus dans l’incroyable vie d’Eric Lamaze dont l’itinéraire ressemble plus à celui d’un boxeur issu des quartiers pauvres new-yorkais qu’à celui d’un champion de saut d’obstacles (il a notamment été deux fois chopé par la patrouille pour consommation de cocaïne avant d’être réhabilité). Quel destin… Nul doute que la vie d’Eric Lamaze inspirera un jour un réalisateur de cinéma. Avec cette fois, une happy end qu’Eric va désormais devoir écrire. Sans Hickstead, mais avec tout son talent. Bonne et longue route à lui.
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Hommage à Joe Frazier, un des géants de la boxe disparu en début de semaine dernière à 67 ans. Champion olympique des lourds en 1964, champion du monde entre 1970 et 1973, il restera comme le premier à avoir battu Muhammad Ali, le 8 mars 1971, au mythique Madison Square Garden de New York (quel crochet du gauche !!!)."Smokin' Joe" fut le grand rival d'Ali. Il appartient à cette boxe d'autrefois, cette boxe que l'on baptisait alors le "Noble Art". Séquence vieux combattant : quand je suis arrivé à Paris il y a 22 ans, je me souviens être allé assister à des soirées de boxe au cirque d'hiver avec les yeux brillants tant pour les boxeurs que pour les Belmondo et autres qui assistaient à ces rencontres. Combien de nuits aussi passées devant Canal + pour suivre les Hagler, Leonard, Tyson...
Sans vouloir tomber dans le "c'était mieux autrefois", j'ai l'impression que la boxe a perdu beaucoup de sa tradition depuis quelques années. Aucun boxeur ne semble afficher le même charisme que ces champions du passé.
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Un petit coup de projecteur sur le site malinmaligne.com de Mel, une Bordelaise. Que ce soit sur ce site ou sur d’autres comme évidemment celui de Cécile que vous connaissez bien (courir-au-feminin.com avec notamment le récit de son récent marathon de New York), j’adore quand les femmes parlent de sport. J’aime ce ton, cet humour avec cette vision souvent décalée dont beaucoup de messieurs feraient bien de s’inspirer. Le site de Mel parle de sport mais pas que. A découvrir...……………..
Pour finir, un conseil. Bloquez 28 minutes et plongez-vous dans le dernier volet de la série Intérieur Sport diffusée chaque samedi sur Canal. Celui de samedi était consacré à Kilian Jornet, l’extra-terrestre de l’ultra et du ski-alpinisme. Ce reportage permet de mieux découvrir le prodige catalan, sa philosophie de vie et son approche de la montagne ("Quand tu as un truc dans la tête, il faut l'essayer"). Même si je ne suis pas convaincu que les guides de Chamonix seront très heureux de le voir emmener ses potes au sommet du Mont-Blanc en basket, ce document mérite bien 28’ de votre temps avec à l’arrivée un grand bol d’air frais (et pas seulement parce qu’il est tourné en montagne). Juste 28 minutes qui font du bien. Comme le plus souvent pour Intérieur Sport qui est pour moi la meilleure émission de sport de la télévision française. Le lien vers le doc titré "Seul au monde" est en lien ICI. Intérieur Sport - Seul au monde..................
Mardi
Natation : 2000 m
Reprise tranquillou avec les camarades du Meudon Triathlon. Avec en plus mal à l'épaule suite à la cascade dada du lundi soir... Un peu d'éducatifs, un peu de séries, et beaucoup de n'importe quoi... Une reprise, quoi...
Mercredi
Course à pied : 1 h footing pas trop mal
Et puis rideau pour cette semaine. Une séance de "tempête" avec mon neveu (en gros mon neveu sur les épaules et moi qui bouge dans tous les sens) n'a en effet pas du tout mais alors pas du tout plu à mon dos... Du coup suis tout coincé... une fois encore...
A part ça, je me suis inscrit au Marathon de Paris (ce sera la 14e fois) au cas où je sois un peu juste pour les 80km de l'Ecotrail de Paris... Et au rythme où ça va, les Champs-Elysées m'attendent...