DSK, l'habit ne fait pas le moine...

Publié le 13 novembre 2011 par Philippejandrok

DSK de plus en plus pathétique, surtout depuis qu’il insiste pour se faire entendre par la police, va-t-il nous resservir la soupe, comme celle qu’il nous a servi lors de son show TV sur TF1 dès son retour de New York ?

La presse de ces derniers jours, nous offre la suite de ses frasques :

-   - après l’agression sexuelle New Yorkaise

-   - l’affaire Piroshka Nagy au FMI

-   - la plainte de Tristane Banon

et toutes celles qui n’auraient pas été déposées pour des raisons politiques évidentes, car, selon T. Banon, l’avocat qu’elle avait vu lorsqu’elle souhaitait porter plainte après son agression par DSK, lui aurait montré une pile de dossiers similaires concernant le même accusé. Plaintes certainement noyées dans l’œuf par une équipe de spécialistes afin de protéger le futur présidentiable où les histoires de braguettes deviennent une raison d’état.

Aujourd’hui, à la faveur d’une enquête sur des parties fines dans les milieux d’affaire et politiques dans le Nord de la France, les meilleurs amis de DSK apparaissent dans des SMS saisis par la police dans l’affaire du Carlton.

On se demandait pourquoi P Moscovici et J-M Le Guen député socialiste de Paris le défendaient à corps et à cris dès le scandale médiatique du Sofitel de N Y, en parlant à la presse "d’intégrité" à tout épreuve en faveur de DSK, mais son intégrité semble à nouveau mise à mal. La police a mis la main sur des contenus de SMS privés compromettants de DSK, trouvés sur le portable de F. Paszkowski, homme d’affaire et principal accusé dans cette affaire de proxénétisme international :

Il est question de :

- «Le Guen dit que tu l’as pas appelé», SMS de DSK le 23 septembre 2009, quelques jours plus tard, le 8 octobre : «Tu me raconteras Le Guen.» adressé au principal accusé dans le cadre de cette affaire :

Pourquoi ces messages, quel est leur sens véritable ?

Est-ce une affaire politique, une affaire privée (intime), comme celles que DSK avait l’habitude de traiter avec F. Paszkowski ?

Le 21 juin 2009, un autre SMS de DSK concerne cette fois-ci directement P. Moscovici : «Parfait pour Mosco. Je te dirai lundi.

Même question, pourquoi ? « je te dirais… » quoi ?

Quel rapport avec la politique, les amis, les affaires, les soirées fines avec des "petites" ????

Les politiques en croqueraient-ils ?

Bien sûr, le pauvre DSK se plaint d’un lynchage médiatique, et il a raison, mais sincèrement, comment pourrait-il en être autrement ?

 Cet homme sensé montrer l’exemple, le futur guide de la France, lui qui avait l’arrogance de se croire déjà PRF (Président de la République Française), et qui tombe pour une lamentable affaire d’agression sexuelle dans sa suite au Sofitel sur la personne d’une femme de chambre ? Une femme de chambre analphabète fait tomber DSK ? C’est un comble !

Cette pauvre femme a fait involontairement perdre les élections au candidat le plus sérieux de la Gauche, qui l’aurait pensé ?

 Peut-être à force de fréquenter des jeunes femmes et de rétribuer leur service, DSK pensait faire de même avec une femme de chambre, comme quoi, tout le monde le sait, les femmes n’attendent que ça, enfin… que lui.

 C’est du délire, cela montre l’inconsistance d’un tel personnage politique aux commandes du FMI et aux ambitions démesurées.

Or, dans l’affaire du Carlton il s’agit de «proxénétisme aggravé en bande organisée, association de malfaiteurs, escroquerie et abus de biens sociaux» pour les principaux accusés, des amis proches de DSK, qui n’est mis en cause pour le moment, qu’en tant que participant et pas organisateur, je le précise, quoique, l’abus de bien social n’est peut-être pas loin.

Néanmoins, faute d’être l’organisateur, DSK pourrait être une sorte de « profiteur » des largesses d’hommes d’affaire qui devaient certainement attendre un retour de manivelle de sa part ou de son parti.

Dans les SMS qu’échangeaient DSK et Fabrice Paszkowski, les amis de DSK sont nommés, ils apparaissent clairement, ainsi que des détails intéressants sur la manière de faire de DSK :

 - «J’emmène une petite faire les boîtes de Vienne (Autriche) le jeudi 14 mai. Ça te dit de venir avec une demoiselle ?» écrit DSK (juin 2009), quelques jours plus tard DSK demande à Fabrice Paszkowski, s’il a bien «réservé la suite avec piscine».

On remarquera le terme « petite », évidemment, inférieure à lui, car à son service, une sorte de jouet, mais, Il n’y a pas à dire, DSK et Fabrice Paszkowski sont de vrais copains, jusque là, ce n’est pas un crime, l’homme d’affaire fait ce qu’il veut de son argent, et DSK de sa libido, sauf que pour ces fameuses escapades coquines, les factures sont réglées en partie par l’entreprise de M. Paszkowski, aïe, aïe, aïe… quand je pense que l’on vire des employés qui téléphonent à leurs parents malades et qui plongent leur employeur dans la faillite à cause de ces communications honteuses, vraiment, je me dis qu’il y a quelque chose de pourri dans notre royaume, mais là, si les patrons s’en mêlent…

On peut tout de même imaginer, mais c’est de la spéculation, que ces largesses accordées à DSK souffraient de demandent précises sur le plan politique ou économique, puisque un des SMS en date du 30 juin 2009 se résume à :

-   «Appelle Christophe Borgel, écrit DSK, explique lui et demande lui qui tu peux appeler chez Aubry

Est-il nécessaire pour nous de savoir de quoi il en retourne exactement ?

Que pourrait-il demander à Martine Aubry qui se trouve à la tête du PS ?

Si nous ouvrons la Boite de Pandore, pardonnez ma grossièreté, mais elle va nous péter à la gueule.

Alors, que diable DSK allait-il faire dans cette nouvelle galère ?

Et pourquoi propose-t-il à son ami des parties intimes, d’entrer en contact avec l’entourage proche de M. Aubry ?

On ne mélange pas les affaires privées et le monde politique, à moins que les deux soient intimement liés ?

Mais, galère est bien le mot, à présent, que fait Anne Sinclair, je gage, qu’aucune femme, épouse, maitresse de France ne souhaiterait être à sa place, et avec ça, elle prépare un livre sur son époux pour 2012, mais un livre pour dire quoi ?

- Pour rentrer dans ses frais après l'affaire américaine ?

- Pour dire Sa Vérité ?

Et qui le lira ce livre que l'on retrouvera dans six mois dans les braderies de quartier pour un euro symbolique et encore... Qui veut encore entendre parler de ce couple qui aujourd'hui frôle le ridicule à chacune de ses apparitions publiques.

Ne croit-elle pas que nous en savons assez, et que nous commençons sérieusement à ne plus supporter le couple déchu, Sinclair-DSK, nous en avons assez d'apprendre des fausses vérités, des scandales, des mensonges, des fausses excuses télévisées orchestrées par un Thinktank tout en plagant les excuses orchestrées par Bill Clinton et son staff dans l'affaire Monica Lewinsky.

Désormais, le ThinkTank de DSK laisse filtrer dans la presse que le "pauvre" déprime, qu'il passe son temps à faire des équations mathématiques pour passer le temps et oublier son malheur, c'est lui la victime, c'est la chute de l'aigle et le monde à l'envers, mais que doivent penser ses victimes, brutalisées, violées, abusées sexuellement, comme Nafissatou Dialo, Tristane Banon... ?

DSK a beau se présenter dans les médias en père Noël avec sa barbe blanche, cela ne fait pas de lui un Saint, et comme le dit si bien le proverbe, « l’habit ne fait pas le moine »…

Nous vivons une époque formidable…

http://www.liberation.fr/politiques/01012370687-carlton-les-mysterieux-sms-de-dsk