Photos de la soirée ICI
Seconde Nature, Aix puis Cabaret Aléatoire, Marseille, 11 Novembre 2011
Une fois n’est pas coutume en ce jour ferié où l’oisiveté est de mise, il était possible de passer une bonne soirée en enchaînant ces deux rendez vous electro-rock.
A Seconde Nature à Aix d’abord, qui reprennent ce soir leurs fameux rendez vous du comptoir qui accueillent les vendredi des dj’s et groupes live locaux ou internationaux.
La salle, qui nous surprend à l’entrée avec une inscription sur tablette type Ipad pour les cartes d’adhésion, est correctement remplie.
On y croise tout ce que peut compter Aix de jeunes branché(e)s avec des filles toujours très stylées et coté mec une tendance apparament très prisée de danser affublé d’un bonnêt de sport d’hiver.
C’est l’occasion de retrouver après un mix de son comparse platiniste Meisterfackt un concert d’Anything Maria, venue avec son « band » (deux machines en fait) jouer quelques titres connus de nos services (dont un « Cook Him Up » au final quasi dancefloor) et d’autres à paraître en fin du mois.
Comme ce « Holy kiss » bien accrocheur où elle sollicite le public pour faire les choeurs « pour remplacer des chanteurs du Mississipi coincés dans l’avion ».
Beaucoup de bonnes idées et de décontraction dans ce concert plus electro que rock que par le passé, mais somme toute un peu frustrant car trop court compte tenu de l’attente.
Qu’à cela ne tienne, on rejoint Marseille pour une DFA party qui promet, la première du genre à l’occasion des déjà 10 ans du label New Yorkais bien connu pour avoir révelé quelques uns de mes groupes préférés de ces dernieres années, de Lcd Soundystem à The Rapture en passant par Hercules & Love Affair.
Point de live ce soir, c’est la facette club qui est proposée avec deux dj sets de producteurs appréciés mais visiblement moins connus.
Arrivé à minuit, on s’attend à la foule des grands soirs mais il n’en est rien, le public electro a semble t’il davantage plebiscité le plateau Kill The DJ du lendemain.
Dj Paul passe le témoin à Marcus Lambkin plus connu sous le nom Shit Robot dans un calme assez flippant, mais heureusement la salle se remplira progressivement.
Point de morceaux poppisant comme peut en comporter son album « From the Cradle to the Rave » sorti l’an dernier, on a droit à mix plutôt house avec quelques clins d’oeil disco comme un re-edit savoureux du classique « Let’s all chant ».
L’ambiance montée progressivement est excellente sur la fin du set, laissant le champs libre au « véteran » (son premier maxi sur DFA remonte à 2002) Juan MacLean.
Un peu comme pour Shit Robot, le set va monter en puissance en prenant son temps, avec des morceaux electro house pour la plupart où l’on reconnaitra entre autre un remix de son titre « Give me every little thing ».
Mais aussi un autre du classique de Moodyman « I Can’t Kick This Feeling When It Hits » et puis une relecture assez irrésistible de « Rock The Casbah ».
Et un titre qui fonctionne toujours autant quand il est bien amené, le « NY Excuse » de Soulwax Nite Versions.
Dans l’ensemble c’était accessible et hédoniste, le dj barbu pas plus démonstratif que son acolyte a bien fait le boulot, à mon départ vers 3h45 la piste était plus chiche mais encore bien animée.
A noter puisque la critique revient souvent dans cette salle que ce soir le son était de très bonne qualité pour ces deux sets.