Les pieds-noirs veulent s'organiser
Fidèles à leur idiologie raciste et discriminatoire, les pieds-noirs croient toujours au père Noël et à l'utopie de l'Algérie française balayée par le peuple algérien, par sept années de guerre atroce dont les séquelles restent à ce jour présentes dans la mémoire de ceux qui ont vécu cette période douloureuse de l'histoire de l'Algérie. Dans ce cadre, ils multiplient les contacts et les rencontres ces dernières semaines, dans toute la France dans le but de regrouper tous les Français ayant vécu en Algérie, avant 1962, dans une seule organisation.
Des appels ont été lancés à travers les sites internet connus pour leur hostilité à l’Algérie et par les réseaux sociaux notamment facebook. Les initiateurs de cette agitation appellent leurs partisans à l'unité d'action pour restituer ce qu'ils appellent «les biens immobiliers squattés»par les Algériens après 1962. Pour ce faire, un rassemblement de trois jours est prévu les 3, 4 et 5 décembre à Antibes en France, sous le slogan : «l'exode des Français d'Algérie, 50 ans après».
Une plate-forme de revendications sera lue à cette occasion, qui sera présentée aux autorités françaises voire aux instances internationales des droits de l'homme. Dans le document, les pieds-noirs parlent de violation par l'Algérie du pacte international relatif aux droits civils et politiques et du pacte international relatif aux droits économiques et socioculturels. A noter également que durant ces trois jours d'activités, des pièces théâtrales, des concerts et expositions seront présentés au public.
Ces derniers glorifient la thèse de génocide contre les Français d'Algérie et véhiculent la propagande de l'Algérie française. Rappelons-le, des associations de pieds-noirs ont déjà déposé des requêtes auprès du Conseil des droits de l'homme des Nations unies dans l'objectif d'obtenir une reconnaissance auprès des autorités algériennes. Fort heureusement, leur requête a été rejetée par cette institution onusienne qui reconnaît à l'Etat algérien le droit de nationaliser les biens immobiliers et immobiliers des Français après l'indépendance. La même démarche a été introduite dans certains tribunaux algériens depuis 2004.
L'appel à l’unité d'action a été adressé également aux harkis résidant en France pour rejoindre ce mouvement. Il est noté dans le document que le nombre de pieds-noirs et de harkis dépasse les 3 millions, le chiffre qui ne reflète pas la réalité puisque les autorités coloniales ont recensé 900 000 pieds-noirs et quelques milliers de harkis juste après l'indépendance. A signaler dans ce cadre le soutien indéfectible du Front national aux thèses des pieds-noirs qui constituent un réservoir électoral pour ce parti d'extrême-droite.
Y. Chihab