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Stage Guides Agency inauguration- Boesdaelhoeve- Sint-Genesius Rode, le 12 novembre 2011

Publié le 12 novembre 2011 par Concerts-Review

Stage Guides, une nouvelle booking agency dont les bureaux sont situés à Beersel, organisait un showcase avec cinq de ses pouliches en ce radieux samedi automnal.
Adresse du jour: la magnifique Boesdaelhoeve à Rode, 18h30', please!
En tant que pique-assiettes professionnels, François vive la France, Nico Garner Rambo et quelques autres éternels assoiffés se sont donnés rendez-vous à proximité immédiate du bar afin de faciliter la tâche des serveurs!
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The Narcotic Daffodils
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étaient sensés ouvrir le feu à 18h30', en cette heure virginale les nightbirds n'ont pas encore englouti leur petit-déjeuner, le cheptel peuplant la grange ne compte qu'une vingtaine de bêtes.
P1180751.JPG19h00, le programme étant copieux, Irène : vocals& keys-Simon : sitar-Hammond organ, el.piano-Flupke : bass&backing-Hakim : guitar-Merlin : drums&percussions sont en piste et auront l'excellente idée d'agrémenter leur set de nouvelles compositions augurant d'un prochain album de haut niveau.
Miss Csordas a refermé le bouquin d'Aldous Huxley que Simon lui avait prêté, s'est déchaussée à l'instar d'une Sandie Shaw blonde, agrippe le micro pour déclarer ouvert le bal des jonquilles: 'Surfer Boy'!
En route pour un trip cosmique d'une quarantaine de minutes pendant lequel tu croiseras quelques fantômes ayant connu Amougies, the Isle of Wight et dont un recoin du grenier regorge de 'Rock & Folk' ou de 'Best' poussiéreux.
Si Flupke arbore sa tenue Sgt Pepper moins colorée que celle des Fab Four, Simon son galurin, Irène son 36 fillette, Hakim et Merlin travaillent dans la sobriété.
La valse progrock 'Weathered' est moins inspirée par André Rieu ou Strauss que par Procol Harum, les Moody Blues, ou les Dutch psychedelic bands des early seventies: Earth & Fire, en tête, mais aussi le Brainbox dans lequel tu retrouvais quelques fameuses pointures: Jan Akkerman, Kazimir Lux ou Pierre van der Linden ( qui comme Jan, accompagna Thijs van Leer dans Focus). Elle sera suivie du désormais connu 'Happens all the time', un hit au pays du soleil levant.
Ce titre, aux riffs percutants et au phrasé haché, a le don de transformer ta boîte crânienne en punching ball rythmé par un mouvement de va-et-vient maladif.

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La séance Joe Frazier sur le ring, ta caboche en sparring-partner, va se poursuivre avec 'Go fuck yourself with your cat on the roof'. Souffrant de vertiges tu n'as pas jugé sain d'escalader le toit de la ferme, ce qui a eu le don d'énerver Simon Rigot martyrisant brutalement son Hammond.
Hakim le relayant par un jeu Floydien.
Pour éviter le courroux du reste de la clique, tu te dis qu'il est l'heure d'aller s'abreuver d'une Primus sympathique.
A peine revenu face à la scène, les jaunes narcisses entament un tout nouveau titre dédié au Figaro: ' Barber': méchant doublé de claviers, un virage mesquin exige de décélérer pour repartir de plus belle.
Irène moins Papas que Laurie Anderson, au chant narratif ensorcelant, Hakim en poème oriental cher à Victor Hugo....C'est l'essaim des Djinns qui passe, Et tourbillonne en sifflant.... et Flupke en fier Croisé, sus aux Cathares!
Impressionnant!
' Shout' si tu pensais à Tears For Fears tu te goures, Timour!
Vocalises frénétiques, claviers tortueux, riffs hystériques, assise rythmique sombre,
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un break, un envol liturgique de l'organiste, dérapant en final fusion.
Where Nucleus meets Soft Machine avec Julie Tippetts/Driscoll aux vocals.
La dernière, on ne pourra pas vous jouer 'Riding the drag, timing oblige, ce sera' Back from Calcutta with Mister Jacky', voyant Simon transformé en George Harrison embrassant l'Hindouisme et pinçant les cordes du sitar pour laisser son Hammond à la frêle Irène.
Après la longue intro Bangladesh, les poussées progrock émergent du néant, le truc s'agite un max, il te faudra trois Primus pour effacer la vision d'Irène, ébranlée par d'affreuses secousses, comme victime d'une crise d'épilepsie.
Epoustouflant!
Tax Clan
François émet quelques craintes au vu de la dégaine fonctionnaires du ministère des finances de trois membres du Tax Clan!
A juste titre: Guy Brisaert: zang et Ritch Leroy /Rob Hagerbaum: guitares, ne sont pas dans le catalogue jeunes premiers mais plutôt dans le stock vieux chevaux sur le retour.
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Leur CI indique naissance en 1960!
Sur scène, ce soir, ils seront soutenus par deux My Lai et deux charmantes choristes, dont Veerle, la chanteuse des Skangoeroes.
Menu: muzak bal van de burgemeester aux relents De Kreuners, Clouseau, Willy Sommers, Jimmy Frey, Sandra Kim et pire encore...
Une dizaine de schlagers tien om te zien. J'aurais dû emmener ma belle-mère, elle serait tombée en pâmoison!
Notons deux adaptations osées du répertoire Jagger/Richards ' Under my thumb', devenu 'Ik weet nu waarom' et 'Paint it black' version produit blanc!
Un doublé The Scene : 'Iedereen is van de wereld' et, pour le fils De Croo, 'Blauw'!
Un nederreggae, un slow qui colle, une ou deux compos originales, dont une rengaine pour une certaine Nelly, qui tient un frietkot à Maldegem, leur single, que je vais offrir à ma conjugale à Noël, ' Liefde die begint'.

Pour finir nous eûmes droit à une chanson à texte profonde... wat doe ik hier vannacht...
François, perspicace, avait la réponse: drinken!
My Lai
Tu fis la connaissance du trio de Roosdaal dans une autre étable du Pajottenland, à Halle, le festival La Vache.
Grosse impression qui se bissa en ce samedi houblonné.
Koen Devits: Drums & Vocals/Matthijs Verstegen: Guitar & Vocals/Brent Van Lierde: Bass ont fait fort, très fort!
Pas étonnant qu'ils se retrouvent en finale du Rockvonk, avec My Lai c'est pas deux ou trois étincelles vite éteintes que tu verras, c'est un magnificent firework made in Indochine.

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Une 'Intro' musclée et rageuse précède le rugueux 'Princip', si tu peux imaginer un croisement Black Box Revelation/ Foo Fighters/ Red Hot Chili Peppers ,tu peux te faire une idée du son My Lai.

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La suivante est claire: 'Rough Music' , quant à leur version vicieuse du ' Come together' des Beatles, elle a convaincu les plus réticents.
De la bombe!
Dédié à Baudouin, feu roi des Belges: ' Boudewijn' un nectar royal, carré et dansant.
Plus félin, ' Catwoman' et une première pour le Rand, un morceau terminé cette nuit, 'Untitled' yet, mais qui risque de cartonner dans les chaumières du Brabant flamand avec ce refrain accrocheur...you're OK, you're OK...
Le comic strip rock 'Batman' achève le set.
Flupke, ayant à peine avalé 26 Cava, se sent pousser des ailes de mammifère volant et vient faire la cour au frontman de My Lai.
On dira rien à sa femme car on aime bien Hergé!
Hell & Dash
Il est 22h30', en principe heure à laquelle était prévu le dernier groupe, un trio se pointe.
Un mec va se cacher derrière un set de machines ( Julian Hell), un frisé ( Mr. Thongcore?) ramasse une guitare ( d'après Nico, le gars aurait joué dans un groupe se faisant appeler Quintessence: pas le Raga/progrock band de Notting Hill, des autres!) et à la basse futuriste et au chant, la star: dAVE dA$H!
Ces joyeux vont nous balancer une soupe electro/techno/rock à la limite du grotesque (François) et du pathétique (Simon).
Boum, boum, boum...

C'est du Dash avec du Persil dans les oreilles et du Omo dans l'anus!
Ecoute François, on va être censuré, gamin!
T'as pas fini, ah bon, du Prodigy nourri au Mika.
Pas d'accord Simon?
Mylène Farmer + Mireille Mathieu à la moulinette drum'n bass avec un zeste de Pavarotti.
Qui dit mieux?

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Une chose est évidente, la guitare a des bases hard mélodique et pourrait remplacer Brian May au sein de Queen.
Quoi encore, François!
La reine est morte!
Oui, j'ai lu de Montherlant, je sais!
Que bois-tu à sa santé?
La même chose, et toi Simon?
Un mazout.
Bonne idée de carburer au diesel.
On demande pas à Flupke, il est arrivé au Cava 86 pendant que Hell & Dash achève la parodie Daft Punk.
Le signal des adieux est donné, on manquera Beats don't kill!
Pas Flupke, qui avait vu qu'il restait 19 bouteilles de mousseux, sa review du set:
Een Tecno DJ set om U tegen te zeggen...
PS: Fini soirée au POTEMKINE , j'avais encore une petite soif!
Excellent compte-rendu, Flupke!


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