Critiques Séries : The Slap. Saison 1. Episode 5. Rosie.

Publié le 13 novembre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

The Slap // Saison 1. Episode 5. Rosie.


Voilà donc un épisode intense qui vient nous prendre au coeur. Rosie, la mère de Hugo, celui dont a été la victime de cette fameuse claque dans le premier épisode, lors du barbecue, est tiraillée et surtout l'héroïne de cet épisode. Qui de mieux que la plus connue de façon international des actrices australienne de télévision que Melissa George pour l'incarnée. L'actrice est excellente, juste, et nous offre le ton qu'il fallait. Le plus intéressant de cet épisode c'est sa plongée petit à petit dans le désespoir, dans le fait d'être délaissé par les autres, aussi bien ses amis que sa propre famille - son mari va même aller jusqu'à la rejeter dans une scène marquante de la fin de l'épisode avant de revenir vers elle dans les dernières secondes, celui ci avait même dit à sa femme de laisser tomber le procès -. Les moments intenses se chevauchent pour mieux nous offrir ce délicat moment final. La dernière scène de l'épisode est sûrement le moment le plus intéressant de l'épisode, celui où elle prend conscience, où quelqu'un lui fait prendre conscience. La réussite est là. The Slap offre donc un épisode magique, à la lueur des regards qui l'entoure. Mais elle intrigue aussi toujours aussi bien. Bilal offre donc à Rosie la jolie petite porte de sortie.
L'épisode est l'occasion de revenir sur le procès qui sera l'occasion d'humilier Rosie et sa façon d'éduquer son propre fils - notamment sur le fait qu'elle l'aurait nourri au sein même après avoir bu plusieurs verres d'alcool. Mais ce n'est pas tout, elle aurait aussi laissé son fils sans surveillance jusqu'à s'en rendre compte que plus tard… -. L'intensité de ce projet repose donc dans un premier temps sur le témoignage d'Hector qui se veut le plus neutre possible, malgré la prise de position fortuite. Hector ne veut pas d'ennuis, il ne veut pas être pris par la gorge entre ses propres amis. Cela va donc aller en la faveur de l'accusé. Bien entendu. Mais le second temps c'est bel et bien le témoignage de Rosie, la mère. Le but sera de la rendre encore plus vulnérable, de la détruire et de faire en sorte que cette petite claque de rien du tout finalement, n'a aucune incidence sur la vie de l'enfant contrairement aux multiples dangers auxquels elle l'a confrontée bien avant.
Ainsi, on est en phase de deuil du personnage, proche de l'état dépressif. Rosie est stressée, elle veut même abandonné au début de l'épisode avant de se rendre compte que c'est bien trop tard pour baisser les bras. La réussite de cet épisode tient vraiment en la prestation de l'actrice, Melissa George. Réaliste, juste, sans fond de teint à nous faire partir toute émotion, lessivée par la fatigue. On retrouve donc un personnage qui n'en peut plu, prêt à baisser les bras - le rapport avec l'alcool sur le dernier quart de l'épisode est flagrant, tout comme le fait qu'elle ne va pas répondre à la porte pour de l'aide, … -. En fait, quand on regarde de plus prêt l'épisode, on finit par voir qu'elle passe en position d'accusée alors qu'elle vient là pour défendre l'honneur de sa famille et de son fils, Hugo. La gifle en elle même pose pas mal de questions encore et encore, et c'est l'épisode le plus impliqué avec cette affaire en plus de l'épisode sur l'accusé. Une réussite, sincère sans facéties.
Note : 9/10. En bref, l'épisode le plus intense et essentiel de l'histoire. Excellent.