Le Slow Food se traduit par l’éducation au goût, ou du goût, pour changer de modèle alimentaire et soutenir une agriculture authentique. Le local ! En France, depuis les années 90, existait déjà l’Institut Français du Goût et la « Semaine du goût ». Un évènement qui a eu lieu en octobre à Paris. La France est le pays des AOC, le pays des 400 fromages… Nous sommes sensibles et attachés à l’authenticité et au gout de notre terroir. En 2003 a été décidée la création de l’entité nationale, Slow Food France. Ainsi, après l’Italie, l’Allemagne, la Suisse et les Etats-Unis, la France est le 4ème pays à avoir rejoins le mouvement. Le bon, le propre (respectant l’équilibre de la terre) et le juste (dans des conditions de travaille respectables), trois objectifs ciblées dans le manifeste du gout, une éthique que l’on espère respectée par tous les pays membres aujourd’hui.
Et on continue vers la slow attitude, Turin invente la « slow fair ». « Slow », une nouvelle manière de penser où l’on prend le temps ! « Artissima, la délicieuse foire d’art contemporain qui s’est tenue du 3 au 6 novembre au Lingotto de Turin, relève de l’art de vivre. Prendre le temps de déguster les oeuvres, plutôt que de se précipiter sur le dernier mets à la mode ; consommer local, et privilégier les petits producteurs et petits ateliers plutôt que les industriels de l’esthétique ; se laisser porter par la découverte, plutôt que de se goinfrer de junk food internationalisée… » Le Monde, article du 10 Novembre 2011. C’est un phénomène qui a une répercutions dans beaucoup de domaines aussi bien en gastronomie, en art, en architecture, …, et aussi dans notre quotidien. Après le fast, il est temps de penser slow !