Après la création de l'outil, viennent les premiers billets où, tout feu, tout flamme, on est persuadé d'être à la tête d'un important média...
On consulte le compteur... hum ! Pas brillant, le nombre de visiteurs, hein !
Et puis on comprend que la blogosphère est une communauté, avec ses codes, sa hiérarchie, son langage, ses classements, ses têtes de turcs et ses chouchous... Pendant un temps, on va (peut-être), participer à la compétition wikiomaniaque, qui d'ailleurs est en voix de dislocation pour cause de mondialisation et de business !
Et puis un jour, on s'en tape de savoir si on est devant machin ou derrière bidule, et comme par hasard, c'est à partir de ce jour que nos billets ont plus de corps, de profondeur, de tenue... et de lecteurs et de commentaires !!!
J'aime beaucoup l'approche de Homer (blogueur du Nord), dans son billet intitulé : La petite vie ordinaire d'un blogueur amateur. "Finalement, qu'est-ce qui distingue un blogueur de monsieur tout-le-monde? Vous le croisez dans la rue, c'est un anonyme. Aucun signe distinctif, aucun regard porté sur sa gloire virtuelle. Le blogueur n'est qu'une page web affichée sur un écran, et dans la réalité, peu le connaissent. L'homme – ou la femme – qui tape ces lettres sur son clavier, n'a en retour qu'une appréciation virtuelle bien loin du succès public. La suite de ce beau et intelligent billet est à lire ici.
En cherchant bien, on trouve régulièrement des blogueurs qui se posent ces questions, rarement qui apportent des réponses : normal, à chaque blogueur sa méthode.
Dessin original de Djony© 2010.