Lors de la séance de dédicaces de Saint-Maximin du 12 novembre, le premier tome du Cycle d’Ardalia, Le Souffle d’Aoles, a dépassé les mille exemplaires vendus. Un chiffre qui peut paraître faible si l’on ne tient pas compte du fait que je ne travaille avec aucun diffuseur, et que le roman ne se trouve en conséquence pas en librairie. Je remercie les lecteurs de m’avoir fait confiance, les libraires des espaces culturels avec lesquels je travaille, et bien sûr ma femme. Sans son soutien de tous les instants, je n’aurais pu obtenir ce résultat. Cela demeure cependant une étape, mais une étape qui renforce ma détermination à retourner vers l’autoédition de mon recueil de nouvelles SF Les Explorateurs.
Anciennement autoédité sous le titre d’Espace et Spasmes, Les Explorateurs avait été réédité en 2009 aux éditions Lokomodo. Il s’en est vendu 73 exemplaires en 2009 et 67 en 2010. D’après une conversation avec l’éditeur à Val Joly, une vingtaine d’exemplaires auraient été vendus en 2011. Donc 160 exemplaires au total pour deux tirages de 100 exemplaires chacun aux Editions Lokomodo, sous réserve de confirmation par l’éditeur.
A la suite du billet du 2 novembre où j’expliquais ma décision de rompre mon contrat d’édition, l’éditeur m’a signifié par e-mail qu’il refusait d’entériner la rupture de contrat. Au cours d’une conversation téléphonique, l’éditeur, après m’avoir menacé d’un procès, m’a fait une proposition de rachat du stock d’invendus à un prix plus intéressant. J’attends de connaître le nombre d’exemplaires restant en stock, et de pouvoir vérifier l’état de ceux-ci, avant de déterminer si je reviens sur ma décision antérieure de ne pas racheter les invendus. Une décision à l’amiable serait en effet préférable, et le dernier prix proposé me paraît honnête.
Je compte revoir l’éditeur à l’occasion du festival les Fantasiales du dimanche 27 novembre. Si aucune solution n’était trouvée entre les deux parties à l’issue de ce festival, il sera temps de prendre une décision définitive. Je suis résolu à aller jusqu’au bout, et à défendre mes droits devant la justice. Cela dit, si procès il y a, ce ne sera pas à mon initiative. Je trouve que c’est un non-sens commercial d’entamer une procédure judiciaire qui aura toutes les chances de se révéler par elle-même plus onéreuse que la totalité du chiffre d’affaire des Explorateurs aux Editions Lokomodo.