Ces chercheurs de l'Université de Pennsylvanie (Penn) révèlent de nouvelles voies pour l'éducation en santé et en secours cardiaque. Car les discussions sur les arrêts cardiaques sur Twitter sont fréquentes et représentent une véritable opportunité de fournir des informations de premiers secours pour le public, selon cette étude de la Penn, présentée le 13 novembre lors des sessions annuelles de l'American Heart Association.
"Twitter est une ressource incroyable pour mobiliser. Les applications possibles des médias sociaux pour l'arrêt cardiaque sont nombreuses», explique le Dr. Raina Marchand, professeur adjoint de Médecine d'urgence à l'Institut Léonard Davis of Health Economics. «Les institutions de santé peuvent faire passer des informations au public sur les meilleures pratiques en matière de premiers soins de l'arrêt cardiaque mais aussi participer aux discussions en temps réel sur les situations réelles d'arrêt cardiaque. Twitter pourrait même permettre de sauver des vies en situation d'urgence, en permettant, en situation d'urgence, de pouvoir localiser le défibrillateur le plus proche."
Un média possible de prévention et d'éducation de santé : Dans l'une de ces études, les chercheurs ont identifié 15.324 tweets comportant des informations spécifiques à l'arrêt cardiaque. 14% des tweets concernaient des évènements cardiaques précis, dont 5 % des expériences personnelles et de 9 % des échanges d'informations sur les premiers secours. 29% concernaient précisément la réanimation et l'utilisation du défibrillateur, dont 23% des expériences personnelles, 6% des partages d'informations pratiques en réanimation. Près de 60% des tweets sont liés à la prévention et à l'éducation de santé.
Former aux premiers secours et à la réanimation : Dans une seconde étude, les chercheurs ont cherché à cerner les questions que se pose le public, sur les arrêts cardiaques et sur Twitter, pour pouvoir identifier des pistes d'utilisation pour les institutions et les professionnels de santé. Ils constatent que les utilisateurs se concentrent sur environ cinq grandes questions. Parmi les questions identifiées, 21% sont sur les symptômes, les facteurs de risque, le pronostic, la différence entre un arrêt et une crise cardiaque, les options de traitement, et l'utilisation de l'hypothermie thérapeutique. 39% des questions identifiées sont liées à la réanimation dont la technique d'utilisation du défibrillateur. 40% des questions concernent directement le fonctionnement du défibrillateur (coût, dispositif de sécurité, batterie, disponibilité et accès, efficacité).
Source: American Heart Association via Eurekalert (AAAS) « Can Twitter save lives? »
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