Parce qu’ils font appel à une technologie simple et éprouvée. On les croit des non événements techniques. Et on demande à une équipe de techniciens (juniors !) de les mettre en place.
Mais ils bouleversent le travail de l’organisation, du coup, ils provoquent un curieux cercle vicieux. L’équipe projet, par son discours technique, sème la panique, et le management, au lieu d’arrêter l’incendie, projette ses inquiétudes sur ses collaborateurs. Il s’ensuit une désorganisation qui heurte de plein fouet le service rendu au client.
Une fois de plus, selon l’expression de Paul Watzlawick, le problème est dans la solution ? Il n’est pas technique mais humain : si l’on montre au personnel comment l’innovation lui simplifie la vie, avec ses mots, l’affaire est dans le sac.
Compléments :
- C’est ce que Michael Beer, et d’autres probablement, appelle une démarche « task oriented » (qui vise à aider l'utilisateur à faire son métier, et non à le gaver de technique).
- C’est aussi un exemple d’effet de levier, la remise en cause d’un a priori fatal, qui conduit à un changement réussi, sans coût supplémentaire sinon un peu de réflexion au bon moment.