Son style burlesque années ’50, sa musique rockabilly aux racines profondément blues dégagent un mélange séduisant et musicalement convaincant. Son coté rock, Imelda May le développe depuis ses 16 ans en goutant à la vie rugueuse des musiciens de clubs. En 2006, après avoir roulé sa bosse dans diverses formations, Imelda décide de se lancer en solo, avec comme guitariste, son mari Darrel Higham. Elle propose un univers décalé et stylisé hyper attrayant. « Love Tatoo » sort en 2008, Imelda a l’ambition d’en vendre quelques centaines d’exemplaires, mais il suffira d’un passage au Jools Holland Show pour propulser l’album au rang de triple platine dans son Irlande natale!
En 2010, suite à la sortie de « Mayhem », l’Angleterre tombe à son tour sous le charme. Imelda May se fait remarquer du grand public sur la scène de Grammy Awards aux cotés de Jeff Beck (lui-même grand fan), avec lequel elle parcourra également les States en tournée. La machine est lancée, ses performances Live s’enchaînent (Glastonbury,..) et les récompenses pleuvent (Révélation de l’année au Classic Rock Awards,..). Avec ce nouvel album, Imelda May continue de développer son mélange personnel et moderne de genres musicaux classiques. Cet album reflète non seulement ses compétences exceptionnelles de compositrice mais affiche également quelques influences plus éclectiques, avec le premier titre, Psycho, qui voit Imelda creuser l’esprit de la PJ Harvey des débuts, alors que le bouleversant Kentish Town Waltz évoque une Chrissie Hynde foudroyante de vérité.
[Show as slideshow]Crédit Photo : Agathe Kipienne