En lisant la genèse (ou directement voir le thread sur les ng), je me suis dit, “putain, il y a 15 ans” où j’ai commencé à m’intéresser à cet OS, par curiosité, obligation, intérêt philosophique et passion. Ce qui réconforte également, c’est que ce choix a été bien vu et pérenne, il suffit d’y croire et d’avoir des convictions. Même si je me suis un peu écarté du chemin (environnement Microsoft et opensource ce jour), dans les entreprises dans lesquelles je suis passé, j’ai essayé à chaque fois de mettre en place 1 ou plusieurs serveurs Linux [pour le Web et la messagerie]. Ces actions sans prosélytisme, sectarisme ou idéologie, mais simplement guidé par l’envie et la passion, malgré le risque pris à l’époque, Linux était encore jeune avec une faible communauté.
Alors, comment je procédais en 19931 ? un p’tit coup de revival...
La distribution était la slackware, qui tenait sur à peine 50 disquettes, X-Window compris. Autant dire que l’installation était longue…sur mon [pauvre] PC 386 sx 252, avec mon disque de 80 Mo…oui, à l’époque, le giga n’existait pas.
L’avantage, lorsqu’on voulait compiler, c’était de bien faire attention à sa configuration, vu le peu de ressources disponibles en termes de mémoire ou de disque, et qu’une compilation du noyau prenait bien 2 heures.
Alors pourquoi avoir commencé ? tout simplement parce que encore étudiant, j’apprenais le C, et que les pointeurs mal gérés sous DOS cela faisaient souvent plantés le portable ou le PC…sous Linux, un autre étudiant m’ayant convaincu, toute mauvaise gestion provoquait un simple coredump...quel bonheur ;)
Aujourd’hui, toujours une certaine passion, même si mon coeur balance également du côté de .NET, peut-être qu’avec Mono, je pourrai allier un jour les 2 mondes, à suivre.
Merci Linus, merci à tous les projets Opensources (Apache, lighty, Mysql, Ruby, Perl, ...) et toute la synergie et l’émulation qui s’en dégage, nous pouvons que leur rendre hommage.
1 quitte à jouer au vieux con…aucune nostalgie bien entendu dans la suite, c’est bien mieux aujourd’hui qu’hier.
2 mais heureusement que je l’avais overclocké en 40…;)