La réaction anglaise aux propos argentins n'a pas tardé. Le secrétaire d'état à la défense, Jim Murphy, a répondu: "l'Argentine ne doit pas se mêler de nos affaires. La Grande-Bretagne décide qui elle envoie à l'etranger et quand. Je ne vois pas où est la provocation. C'est sûrement moins provocant que ce qu'a fait l'Argentine en 1982 en envahissant les iles Falklands. Vraiment, c'est incompréhensible de voir un ministère des affaires étrangers s'inquiéter des allées et venues du prince royal. Je rappelle que nous sommes sur notre territoire."
Si l'on ignore combien de temps va rester sur place le prince Williams, sa présence à quelques centaines de kilomètres des côtes argentines n'a pas fini de faire parler du côté de Buenos Aires.
Juan Martin Soler