Ryoji Minagawa
Glénat, 2011
Paru en 2007 chez Ultra jump au Japon, ce manga a la particularité de nous proposer un western, mais à une époque future indéterminée, bien que ressemblant au crépuscule du XIXeme siècle. Du steam punk donc ?
Hope Emerson est un jeune baroudeur, dont le baluchon contient une arme de collection.
Il s'agit de celle de son père, Peace Emerson qui avait choisi la voie du spectacle pour montrer son adresse, avant d'être abattu.
Dans cet univers western décalé, l'unique manière de gagner beaucoup d'argent est de se battre en duel jusqu'à la mort. Hope Emerson va se retrouver embringué malgré lui dans ce grand cirque alors qu'il a promis devant la dépouille de son père de n'utiliser son arme que contre les démons, c'est à dire ceux qui prônent la violence armée.
Obligé de protéger la jeune Nicola, petite fille du patriarche de la famille Crimson à l'origine du gang des criminels cinglés les Crimson executers, celui-ci comprendra seulement en fin de premier tome pourquoi la demoiselle a décidé de leur échapper.
...Ce qui ressort de Peacemaker, c'est l'originalité simple de sa thématique western, avec un dessin relativement classique au niveau du trait.
Les critiques se situeront plus au niveau de la description systématique des "shots" que les duellistes utilisent dans leurs parties, (on sent que l'auteur s'est intéressé de près à cette pratique), tout comme ce futur qui n'apporte finalement pas grand chose au Manga. On voyage en effet dans des villes qui n'existent pas mais dans un contexte si western qu'on se demande si ce n'est pas un manque de documentation qui a simplement déterminé ce choix.
On attend cependant la suite de Peacemaker avec une relative impatience, (il a paru début Novembre NDLR !), afin de constater si ce titre tiendra la route.