Francisco Santos propose donc d'innover. Selon lui, il faut utiliser de nouvelles méthodes, comme le taser, prouvant ainsi que le gouvernement colombien n'a pas peur de se confronter aux étudiants. Suite aux déclarations de l'ancien vice-président, les réactions ont été multiples, certains affirmant que "c'est la démonstration ultime de facisme coulant dans les veines des leaders de ce pays." D'autres avancent qu'il fait la promotion du terrorisme face à ce mouvement étudiant. La dernière manifestation étudiante en Colombie a eu lieu jeudi dernier, paralysant l'ensemble du pays face à une démonstration de force qui demande davantage de moyens pour étudier dans des conditions décentes.
Quand au président Santos, il semble courber l'échine face aux protestations, déclarant qu'il allait retirer sa réforme sur l'éducation si les étudiants reprenaient le chemin des salles de cours.
Juan Martin Soler