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Paul Anka, immense à Paris.

Publié le 12 novembre 2011 par Guillaume @influencelesite

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Lorsqu’on a le privilège de côtoyer un tel phénomène on nese pose plus de question sur le réchauffement de la planète…à lui seul il dégèlerait une banquise ! A peine sonentrée fond de salle au Casino de Paris que le public exulte debout et communie à la joie de vivre que ses refrains propulsent . On pourrait croire que le mythe se fige en statue de commandeur inaccessible mais c’est ignorer la fraicheur , le naturel , la santé , la décontraction et le plaisir palpable de celui qu’il faut bien décrire comme une légende .

Pas facile pourtant d’assumer le rôle de « dernier des crooners « , la tâche pût sembler pesante .…certainement pas pour cet infatigable jeune homme de pourtant 70 ans , fringuant , svelte , souple et

immensément souriant . Il joue de sa voix et de quelle suave et mélodique manière , de son souffle à faire défaillir et douter plus d’un jeune artiste , de son corps aguerri à la danse , de son allure éternellement chic .

Il s’amuse tant sur scène que dans la salle à laquelle il se joint sans retenue mêlant groove et éclats de rire complices . Et ce swing ! qui ne le quitte que lorsqu’il s’installe au piano offrant toute l’étendue de l’harmonieuse douceur de sa voix . Touch of class toujours que cette symbiose entre l’artiste et son orchestre d’orfèvres , chacun de ses mouvements en appuie d’une reprise ou d’un tempo….du grand art , quelle leçon ! tout semble facile , léger , spontané alors que derrière cette aisance se cachent 55

années de maîtrise , de professionnalisme et de rigueur à n’en pas douter. Tout est réglé « au cordeau « mais rien n’est surfait , c’est une seconde peau impalbable d’infini savoir faire .

Il offre à l’extrême , partage et communique sans relâche , enchaîne les succès… » Diana « bien sûr mais aussi « Put your head on my shoulder « , « Crazy love « « You are my destiny « ou « Puppy love « et tant d’autres refrains qui ont traversé l’Atlantique depuis des décennies pour ne plus jamais déserter notre mémoire . De jolis moments d’émotion aussi pour des hommages appuyés à Sammy Davis Jr « son ami , son frère « . A Michael Jackson avec « This is it « au piano . A Buddy Holly à la guitare avec en prime un solo que Mark Knopfler ne renierait pas . A Tom Jones avec « She’s a lady « qu’il a composé pour lui . Et bien sûr clin d’oeil à Sinatra avec un « My way » revisité – rappelons que c’est lui qui a fait l’adaption américaine de la version de Claude François – et un « New York New York « déjanté repris par la salle tout

autant désinhibée que l’artiste !

Autant d’élégance de coeur que de tenue lorsque qu’il fait défiler sur écran les images d’une vie de famille

harmonieuse en compagnie de ses enfants et petits enfants Elégance toujours lorsqu’il s’autorise à saluer le talent de Michael Bubblé en qui il se reconnaît , symbole d’une relève qui le réjouit….tout comme nous ne pouvons oublier qu’il y a 4 ans au Palais des Congrès il avait fait l’honneur d’un duo partagé avec un tout jeune artiste dont il souhaitait affirmer la filiation devant 5000 personnes…nous savons chez Influence que ce n’était par hasard puisque nous accompagnons ce débutant d’alors , Quentin Mosimann, avec beaucoup d’attention , de foi et de conviction dans sa prometteuse carrière .



Immense donc Monsieur Anka , géant du show , maître incontesté de la scène , certainement un des derniers détenteurs de cette expertise américaine qui ne cesse de nous enchanter, mais jamais avare de la dispenser . A très vite une autre scène française pour nous soulever encore en un tourbillon de swing .


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