Les négociations entre l’Union européenne et la Chine pour une participation de Pékin à l’aide à la zone euro sont dans une impasse après le refus opposé par des responsables européens à d’accepter au moins une des conditions posées par la Chine.
La plus simple des solutions aurait été que l’Union cède sur la question du FMI ce que les Européens ont refusé de faire lorsqu’ils ont compris que la Chine ne leur viendrait en aide qu’en l’échange d’une influence plus forte dans la prise de décision au FMI et une accélération de l’inclusion du yuan dans le panier des DTS. Reconnaître à la Chine un poids plus important au FMI se serait fait au détriment des Européens, voire en diluant l’influence des États-Unis.
Les espoirs nourris par Pékin de voir le yuan entrer dans le panier de référence du FMI ont été douchés jeudi lorsque sa directrice générale Christine Lagarde a déclaré que l’heure de le faire n’était pas encore venue. Certains dirigeants européens reprochent aux Chinois une forme d’opportunisme en profitant de la crise de la dette pour accroître leur influence.