Je fus donc réellement touché par la profonde affection que me portaient tous les membres de ma famille. Ma mère ne pleura pas et malgré mon absence continua de me préparer mon chocolat chaque matin en essuyant de temps à autre quelques larmes d’amour lorsqu’elle apercevait mon prénom sur mon rond de serviette en bois ou bien encore sur les innombrables photos d'écoles punaisées sur le mur du salon. Elle en mit également une près du bol comme si par miracle, peut-être, celle-ci laperait cette boisson chocolatée en quelques minutes puis annoncerait tout bêtement : humm ! merci maman, tu as mis la juste dose de Nesquick encore une fois ! Je t’aime maman ! Mais comme tu le sais, maman, je ne suis qu’une photo !