R. C'était mon premier match en quarts de finale et ma première demi-finale et je suis très heureux. Je suis vraiment content d'avoir gagné ce match car Ferrer est vraiment un joueur très difficile. Il est n° 5 et c'est bien pour des raisons que l'on comprend quand on joue contre lui.
Q. Vous dites que David Ferrer est difficile à jouer. Y a-t-il un moment pendant ce match où vous avez pensé à votre fameux marathon contre Mahut à Wimbledon ? Cela vous est-il passé par la tête à un moment ou à un autre aujourd’hui ?
R. Non, là, c'est un match en deux sets gagnants et il y a trois tie-breaks si nécessaire. Je n'ai pas fait la relation.
Q. Comment évaluez-vous cette victoire ?
R. J'ai eu une drôle d'année, en fait. En 2010, j'ai été beaucoup plus régulier tout le long de l’année, alors qu'en 2011, je n’ai fait que six ou sept bons tournois, mais ces tournois étaient vraiment bons, même excellents. J'arrivais en quarts de finale de l'US OPEN et en battant des joueurs excellents. C'est donc la première fois dans ma carrière que j'ai joué aussi bien et notamment dans cette période de l'année à la fin de l'année comme ça, je n'ai pas réussi à jouer aussi bien jusqu'à présent. Je suis donc content de cette année.
Q. Quelques mots sur le match contre Jo à Washington, quels sont vos souvenirs de ce match ?
R. Je crois que c'était 7-6 au troisième set, j'ai gagné, j'ai eu de la chance.
Q. C'était 6-4.
R. Je ne me souviens pas, mais je me rappelle du score de 7-6 dans le troisième, et je me souviens qu'au tie-break, à 3 partout, on a dû s'arrêter à cause de la pluie ; il fallut s'arrêter de jouer durant 45 minutes, puis on est revenu sur le court. C'était comme jouer un match en 5 points finalement, c'était très bizarre. Mais j'ai toujours bien joué à ce tournoi et je crois que j'ai vraiment eu de la chance de pouvoir le battre ce jour-là. C'était honnêtement lui le meilleur joueur à mon avis.
Q. Vous avez dit que vous étiez plus régulier l'année dernière que cette année, mais cette année vous avez eu de meilleurs résultats dans certains tournois ; qu'est-ce qui explique cette différence entre les deux années ?
R. Comme vous l'avez dit, j'ai eu pas mal de difficultés en début d'année, mon classement a baissé, je suis redescendu dans les 40 meilleurs et je voulais absolument améliorer ce classement, c'est ce que j'ai fait. Après Wimbledon, j'ai gagné le tournoi de Newport, puis je suis arrivé ensuite en finale à Atlanta. A partir de là, tout à fait boule de neige, j'ai eu un très bon été et je voulais garder cette même forme pour aller en Asie, mais là je suis tombé malade et je n'ai pu participer à aucun tournoi là-bas, c'était vraiment embêtant. J'ai beaucoup travaillé pour retrouver ma forme. J'avais perdu 12 livres ! Je suis vraiment content d'être là où j'en suis aujourd'hui, parce que j'aurais pu être éliminé au premier tour, mais après ce premier match que j'ai pu jouer, je me suis senti beaucoup mieux.
René Lanouille