Jefferson est l’exemple type de comté piégé par la crise des subprimes : les responsables de cette municipalité avaient utilisés ces prêts douteux pour rénover son système d’eaux usées. L’éclatement de la crise en 2008 a fait exploser les taux variables des emprunts contractés, amenant la collectivité au bord du gouffre. La restructuration récente de la dette auprès des principaux créancier, dont la banque JP Morgan exposée pour 1.2 milliards de dollars en mai, avec un abandon de 750 millions de dollars de créances, n’a pas reçu l’accord des élus locaux, ce qui a entraîné la déclaration de faillite et le gel des remboursements d’échéances prévus.
L’ensemble de l’historique de cette faillite ne peut empêcher un rapprochement avec les collectivités locales comme en France, dans une situation fort similaire, avec des emprunts à taux variables proposés notamment par Dexia et généreusement souscrits par des élus locaux peu soucieux de la bonne tenue des comptes municipaux.