Commémoration du souvenir de la grande guerre 14 - 18 à Bernay...

Comme d'accoutumé les 11 novembre de chaque année les maires, assistés de leurs conseillers municipaux vont aller se recueillir (le matin aider d'une fanfare quand la ville en possède encore une sinon à l'aide d'un cd, rire) sur les stèles et autres monuments aux morts dresser en hommages des deux guerres 1914 - 1918 et 1939 - 1945. 
Héros officiels ou héros de l'ombre, ils sont là fiertés de notre pays, de notre nation.
Oui, ils ont donné leurs vies pour qu'aujourd'hui le mot liberté veuille dire quelques choses (même si celui-ci ci est mal mené).
Hélas (mais c'est la vie) très peu aujourd'hui de nos poilues d'alors sont encore là pour faire le salue aux amis - frères d'armes morts aux combats.
Mais, la mémoire est plus forte que l'oubli et cette mémoire alors perdure grâce à notre jeunesse.
Alors, dépôt de gerbes, minutes de silence puis enfin, quelques mots et voilà la mémoire de ceux-là et à nouveau honorée (pas loin de 90ans après).
On peut ouvrir un débat, un léger sujet qui et liée avec "NOTRE" patrimoine et notre mémoire collective je parle de celle liée donc aux rapports que notre ville a eus avec les milieux militaires.
Oui, je soulève près de 30 - 40 ans après un léger "Hélas" envers les municipalités Bernayennes passés qui non pas jugés bons alors de garder un morceau de ce qui a fait les grandes heures de la présence militaire à Bernay.
On pense tous évidemment, à la mémorable "Caserne Turreau" (face au lycée Fresnel).
Seul persiste une ligne de bâtiments qui deviendra un temps, et successivement les locaux du centre aéré (années 1970) locaux de syndicats et partis politiques (années 1950 - 1970) et aujourd'hui une halte-garderie - relais parents assistantes maternelles (années 2000 - 2005).
Emplacement sur lequel aujourd'hui fait place la résidence pour personnes âgées "Liliane Carpentier".
S'en jouer les passéistes traditionalistes (rire) je trouve qu'avoir gardé au moins un des bâtiments qui ont fait les grandes heures de cette caserne et de notre histoire aurait un acte utile.
Après, une réflexion aurait pu être ouverte pour savoir vers qu'elles réhabilitation ont aurais pu en faire) pour signifiait à nos jeunes ce que les méfaits des guerres pouvaient alors engendrer, sorte de musée du souvenir ludique quelque chose comme ça, mais bon voilà s'est comme ça.
À l'époque on ne voyait hélas pas les choses de la même manière.
Oui, on ne voyait alors que l'évolution de la ville et voir des terrains en friche en quasi-centre-ville dénaturé le paysage et servait alors aux avancées politiciennes de ceux-là.
Car s'en doute, de réelles concertations, de réelles estimations des lieux ne permettez pas leurs préservations entent que pan d'histoire locale du secteur militaire, tant le cachée et la valeur patrimoniale de cet endroit-là ne lui conférer que peu d'importance (2).
Vous imaginé tout de même l'importance de cette caserne locale.
L'importance pour l'économie locale.
Dès les années 1815 la ville et déjà occupé par les militaires français d'abord puis prussiens (lors du conflit qui opposa les deux pays) puis allemands (grandes guerres) ainsi les hauts lieux de la ville seront alors réquisitionnés (Caserne - Théâtre, habitations, etc.).
En 1870 la ville vivra encore de belles heures dans ce domaine.
(1) D'après le livre de A. Goujon, "Histoire de Bernay et de son canton" publiait en 1875.
(2) Délégation des Monuments historiques - association d'histoire locale, etc.
Photographie : "Carte postale de la caserne Turreau" (dans ses grandes heures) musée de Bernay libre de droits, car trouver sur internet.
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