Sur le terrain situé à l’arrière de l’inspection académique, avenue de la Forêt Noire

Ce terrain est emblématique des problèmes que rencontre notre canton.

Il doit recevoir l’école Européenne. C’est-à-dire 450 élèves annoncés pour la rentrée 2008.

Cette implantation devrait réjouir celui qui, formé dans les équipes de Pierre Pflimlin a mis l’ Europe au cœur de son engagement politique.

Or,

L’implantation n’est que provisoire. Nous hériterons d’algécos pour un temps déterminé… indéterminé. Et puis on construira l’école ailleurs…Merci à nos élus.

Tout a été décidé sans aucune concertation. Circulation, stationnement, sécurité des enfants, rien n’a été étudié.

3,5 millions d’euros vont être dépensés. C’est de l’argent public.

On agit comme il y a 40 ans, on agissait avec des étudiants… Le citoyen n’a rien à dire, il n’a qu’à subir. Ceci n’est plus tolérable.

Le résultat est garanti ; comme pour l’implantation provisoire du tribunal, à quelques rues d’ici, on va dépenser des millions d’euros et on aboutira au même résultat : dans 1 an l’unanimité se fera contre cette décision prise sans vision globale et cohérente de l’ensemble des données.

IL EST TEMPS DE CHANGER DE METHODE DE PRISE DE DECISION FAUTE DE QUOI LE CONSEIL GENERAL DEVRA REFUSER DE FINANCER.

Il faut avant toute décision lancer une véritable concertation.

Elle doit porter sur le devenir de ce terrain et réunir tous les acteurs dont les riverains.

Garder un espace vert, implanter définitivement l’école, implanter une Maison de l’enfance, regrouper en un guichet unique les aides sociales ou implanter une maison de retraite médicalisée, autant de piste qu’il faut ouvrir.

Au lieu de cela on se précipite, le directeur est nommé, le Rectorat annonce, le conseil municipal cède le terrain, l’urgence règne.

Personne ne peut accepter un tel mépris de l’opinion publique. Une telle absence d’écoute. Il faut pour notre canton un représentant attentif aux besoins des citoyens et proche de leurs préoccupations.. C’est l’alternative que je propose.