Une assurance qui « détient » en portefeuille de bons et mauvais risques, comme ses consœurs, mais aussi des assurés fidèles, dont un « exemple » depuis plus de cinquante-deux ans.
L’exemple en question, de sexe féminin, n’est certes plus tout à fait en âge de courir le 110 mètres haies en compétition. En revanche, elle n’a franchement pas coûté grand chose à cette fameuse CSS, qui lui rembourse bon an mal an quelques parts sur des médicaments standards et un ou deux rendez-vous de médecin.
En recevant sa prime maladie (uniquement la prime de l’assurance de base Lamal) pour 2012, notre exemple a eu la surprise de constater que celle-ci passait de Fr. 394.95 en 2011 à Fr.427.50 en 2012, soit une augmentation de plus de 8.2 %. Largement au delà de la prime de référence vaudoise de la zone 2 qui permet le calcul de l’octroi d’un subside.
Avant de prendre les mesures nécessaires pour changer d’assurance, notre exemple a pris son téléphone pour tenter de se faire expliquer les raisons de cette hausse anormalement élevée.
Pour toute réponse, elle a eu une (jeune?) freluquet qui lui a répondu qu’elle pouvait parfaitement bien râler, « que ça ne changerait rien, que c’était la même chose pour tout le monde et que les appels d’assurés pas contents étaient nombreux ».
Vive la fidélité, vive la parcimonie dans l’usage des soins médicaux et vive le libéralisme à la Burkhalter/Parmelin/Moret et compagnie.