En Italie, Silvio Berlusconi devait quitter la présidence du Conseil, d'ici à la fin novembre. Mais pour rasséréner le Dieu Marché il conviendra de précipiter le départ ! Il devrait désormais s'officialise ce samedi ou ce dimanche.
Dans le même sillage le plan de rigueur exigé par l'Union européenne aussi être précipité !
La Bourse de Milan a clôturé, mercredi soir, sur une chute de 3,78% ! Dans le même temps e les taux obligataires planaient au-delà des 7%. Un record qui s'avère insoutenable sur le long terme (c'est-à-dire mille années !). Aussi, la Chambre des députés s’est décidé à anticiper le départ du Cavaliere pour calmer le Panthéon financier qui tire les ficelles depuis pas mal d’années !
Le président italien, Giorgio Napolitano se nappe aux litanies ! Et ne sait plus à quel Saint se vouer ! Sur sa table des douloureuses résolutions il a dressé une nappe aux couleurs transalpines mais avec plus de rouge de sang que de vert d’espoir. Cela symbolise une future période de souffrance pour la botte italienne. Les réformes devant réduire la dette italienne et stimuler la croissance seront adoptées « d'ici quelques jours ». Et dès que ces accords seront passés, Silvio Berlusconi démissionnera !
Conscient de l'urgence (l'Italie doit rembourser une énorme dette de 1.900 milliards d'euros), Napolitano a souhaité « un changement dans les comportements politiques » y compris en brisant « de vieux tabous ». D’aucuns y voient la perspective d’un gouvernement d’union nationale à l’instar de ce qui va se passer en Grèce !!
En attendant Berlusconi, 75 ans, s’apprête à démissionner. L’homme à la fortune colossale (et dont l’origine reste mystérieuse) pourra goûter totalement des charmes de sa résidence de Sardaigne en continuant, autant que faire se peut, à échapper à la justice de son pays. Il aura tout loisir d’organiser des soirées Bunga-Bunga avec des prostituées mineures ou pas…
La vie est belle comme dirait son compatriote, un certain Roberto Benigni !
Partant de Berre et via Luz je me rends à Coni Et mon Dieu j’en entends de belles sur ce BerlusconiQu’on soit en France, en Italie, les frasques du MonsieurCavaliere nous indisposent ou bien font des envieux.Etang de Berre, j’entends parler de ses comportementsAddictions au sexe étalées sur les journaux dûment.Tous ces canards qui sont les siens, gros magnat de la presseFont l’écho des coups libertins que Priam lui adresse.Luz au soleil dit les ébats du seigneur des liftingsOn glose à même les terrasses sur ses after shavingEn ricanant à demi-mots sur ses pentes lubriquesQui le font glisser sans ambages dans la fange érotique.Puis à Coni, en Italie, les esprits s’esbaudissentDe la démission du satyre en ces moments propicesA bouter les gouvernements plombés d’impéritieDans le dégonflement de dettes, menace d’asphyxie.Partant de Berre et via Luz je me rends à Coni Et mon Dieu j’en entends de belles sur ce BerlusconiSifflent ses oreilles, sans doute, mais en a-t-il bien cure ?Il part pour "ciao déroute" et que vive Epicure !Il aura du temps devant lui pour goûter à l’extaseDu beau cancer libidineux jusqu’à la métastaseEn observant tout goguenard ses héritiers beugler Au cœur de l’écurie d’Augias dans la dette embourbée…