LE POUVOIR DE L IMAGINAIRE (133):réalité et diversité des ondes gravitationnelles

Il n’est pas dans mon intention de traiter les causes de la gravitation ( du moins pas tout de suite　 !)　,mais de vous exposer la suite de l’article de B.SCHUTZ/S.VITALE :　"Ondes gravitationnelles – la bande son de l’univers " ( POUR LA SCIENCE SPECIAL nov .2011)　.Quelques lecteurs se sont manifestés pour souligner l’incertitude sur la pertinence de l’hypothèse de ce titre …Pourquoi n’en n’avons-nous pas encore aperçu la moindre trace directe jusqu‘à présent et pourquoi la NASA a telle abandonné notre ESA en chemin sur les projets de détection　??????….. Ce blog sera le 3 ème article sur le sujet

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1-1　: DIVERSITE DES CAS ENVISEAGEABLES

Si l’on admet les conséquences déduites des théories d 'EINSTEIN sur la relativité, les circonstances des évènements cosmiques où l’on devrait apercevoir la transformation rapide d’une énergie potentielle en ondes gravitationnelles pourraient être très diverses　…..

Ainsi nos auteurs envisagent-ils des occurrences d’ «　incidents de cosmos(　!)　» de taille de moins en moins importantes .

1-2　:-Il y aurait d’abord le big -bang　! Il subsisterait de lui un fond stochastique, composé d'un rayonnement cosmologique primordial et d'une très grande distribution aléatoire de sources régulières … les gravitons issus de l'ère de Planck, et les ondes gravitationnelles associées, seraient ainsi l'une des plus vieilles reliques que l'on puisse espérer découvrir un jour. Ces ondes gravitationnelles auraient vu leur longueur d'onde diminuer au cours du temps, sous l'effet de l'expansion de l'univers. La diminution de leur longueur d'onde les rendrait très difficiles à détecter.

Pour quantifier l’importance de ce fond diffus d’ondes gravitationnelles il a été fait usage d’équations que je vous épargne ici et que les auteurs ne nous exposent d’ailleurs pas en se limitant au résultat　! Leur très basse fréquence se situerait autour de 10 puissance -16 hertz …MAIS la valeur d’amplitude de ces signaux serait de toutes façons très faible…. L ‘espoir des auteurs (puisque l’univers à ses débuts s il était opaque aux photons ne l’était pas aux ondes gravitationnelles) serait que le projet interférométrique spatial LISA PUISSE REMONTER JUSQU A DES FREQUENCES DE 10 PUISSANCE- 4 hertz , ce qui correspondrait à des ondes émises environ à 10 puissance-18 seconde après le BIGBANG quand l’univers mesurait a peine 1 mm et que sa température était de 10 puissance 15 degrés …..

1-3　: Il y aurait ensuite toutes les sources d’incidents catastrophiques du cosmos et je vais vous énumérer celles qui intéressent nos deux auteurs　:

-Les coalescences de trous noirs super massifs binaires des galaxies les plus vieilles

-L es transitions de phase au début de l’univers

-La capture de trous noirs stellaire par un trou noir centro- galactique super massif

-La fusion d’étoiles binaires a l’intérieur de notre galaxie

-La fusion d’étoiles a neutrons ou de trous noirs stellaires dans des galaxies plus éloignées

1-4　:Il y aurait enfin toutes les sources périodiques et notamment les binaires compacts (couples d'étoiles à neutron, par exemple), qui sont en orbite "l'une autour de l'autre", et qui forment des sources périodiques mais plutôt faibles de rayonnement gravitationnel…..Et c est précisément ce que je reproche à nos deux auteurs car c’est grâce aux mesures extrêmement précises faites sur l’un de ces pulsars que la preuve indirecte de l’existence d’ondes gravitationnelles a pu être établie　!

En effet, suite à une observation longue et minutieuse du pulsar PSR B1913+16, par les astrophysiciens qui le découvrirent en 1974, Russell Hulse et Joseph Taylor démontrèrent que ce pulsar fait partie d'un système binaire dont l'autre membre est également une étoile à neutrons , ce qui implique que l'ensemble est un système compact.

Le fait que l'espace-temps soit dynamique intervient dans le fait que ce système perd de l'énergie émise sous forme d'ondes gravitationnelles. De cette façon, les deux étoiles se rapprochent sans cesse l'une de l'autre, la période du mouvement changeant légèrement avec le temps. La très grande précision des mesures de Taylor et Hulse leur valurent le prix Nobel de physique en 1993 ….Ainsi, ET POUR FAIRE GROGNER CERTAINS DE MES LECTEURS QUI VOUENT TOUT EINSTEIN AUX GEMONIES　, cette longue observation représente un AUTRE REMARQUABLE TEST pour la relativité générale, puisque l'accord avec celle-ci est parfait, et même si cela ne rejette pas complètement les N théories alternatives de la gravitation, elle devrait les contraindre tout de même très fortement à être plus mesurées dans leurs critiques 　!

A suivre