C’est un premier long métrage. On en voit les défauts (et l’intensité du début ne se retrouvera malheureusement pas à la fin), mais il ne manque pas de qualités.
Le personnage de Sarah, porté par Christa Théret, est solide. Cette jeune femme a envie de croquer dans la vie, la vie active, bien que les difficultés ne manquent pas. Elle vit dans un studio d’une résidence provisoire (elle en sera chassée quand elle perdra son emploi) ; elle aboutira dans un foyer pour jeunes mères célibataires. Où loger sans emploi ? Quel employeur embauchera une jeune femme enceinte ? Et il est trop tard pour avorter.
Emmanuelle Millet a choisi un sujet dont on parle peu. Le déni de grossesse, c’est donc ce que l’on voit ici : une grossesse imprévue, non voulue, refusée. Mais qu’il faudra quand même mener à son terme. Et Sarah de s’accrocher à son refus, de tenir malgré les recommandations de Sonia (Anne Le Ny), la responsable du foyer, et d’assumer (sa mère indifférente et elle-même accouchant sous x) sa solitude.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble