Bienvenue au royaume des connards et des pétasses ! Pas d’autres mots pour décrire mon expérience dans le très couru Hôtel Amour….
Je voulais y aller depuis longtemps, quelle ne fut pas ma surprise. En guise d’accueil, nous sommes bousculés par les serveuses en mini-shorts à la Costes-land. Nous sommes 6, nous avons réservé une table en terrasse (l’unique « plus » de la maison), ah… non en terrasse ce ne sera pas possible. Pourquoi ? Ben parce qu’on n’a pas mis nos mini-shorts pardi !
L’attente est longue, on s’agglutine près du bar, un des convives perd patience et s’en va, je brûle d’envie de faire pareil… Ah mince, nous gênons le passage, on s’agglutine encore plus. Un petit minet-Justin-Bieberisé nous crie que notre table est prête. Dans l’entrée… autant nous mettre dehors…
Je vous épargne l’attente de la carte… longue mais looooooongue. Petit-minet revient, il prend notre commande, s’arrête, part, revient. Reprend notre commande. Notre vin arrive tout de suite, les plats 20 minutes après, pas bête de faire boire les clients, nous reprenons donc une bouteille…
Mon carpaccio de boeuf est passé du sous-vide à mon assiette, il est élastique, la roquette à un goût de terre, le parmesan s’effrite. Je rage.
Le filet de boeuf de Sonia n’est pas saignant il est bleu. Petit-minet étant trop occupé à rouler des pelles à son petit copain, Sonia se lance dans une course poursuite avec son assiette à travers la salle pour tenter de trouver un serveur. La viande repart en cuisine. Cette fois la cuisson est bonne, mais l’accompagnement est minable : frites toutes collées, salade en sachet…
Accueil détestable, serveurs vulgaires, prix exorbitants, produits infâmes. Hôtel Amour ? Sûrement pas l’amour de la gastronomie.
Hôtel Amour. 8 rue Navarin. 75009.