François Hollande a développé son «alternative» à la politique injuste, «faite de bricolages et de rapiéçages», de la droite. L'alternative est «dans le choix des catégories sociales qui vont
devoir subir cet effort supplémentaire». Et de préciser sa conception de la rigueur comme «gestion sérieuse des finances publiques» et «rigueur à l’égard des plus fortunés dès lors qu’ils ont
beaucoup reçu».
Des économies par la remise en cause des mesures fiscales de Nicolas Sarkozy
Le candidat à la présidentielle a indiqué ses sources d'économies. «J’aurais remis en cause les niches fiscales par un coup de rabot général, c’est-à-dire par un abaissement du plafonnement
global de leurs effets. J’aurais annulé l’allégement de l’ISF, et je serais revenu sur l’exonération de cotisations sociales sur les heures supplémentaires qui jouent contre l’emploi» a-t-il
expliqué.
Grèce, Europe, «juguler durablement la spéculation»
Sur la crise en Europe, François Hollande a analysé ce qu'aurait dû être la politique de la France depuis dix-huit mois. Prendre «les mesures permettant de juguler durablement la spéculation».
Notamment «en mettant immédiatement à contribution le secteur privé» et «en imposant une intervention bien plus massive de l’Union européenne (...) via un fonds de stabilité financière». Des
mesures consenties trop tardivement.
Quant à l'abandon par Nicolas Sarkozy de la proposition française des eurobonds à laquelle s’étaient ralliées les autorités européennes, «C’est la France qui a cédé devant l’Allemagne» a-t-il
jugé.
Source : PS