Il est fort de café notre ami Eric Schmidt, accusé par bon nombre d’entreprise de son secteur d’activité d’user de pratiques anticoncurrentielles, le président de Google s’est fendu auprès de la commission d’enquête du sénat américain d’un long communiqué pour contredire ses accusations.
Mieux, en parfait homme politique, il s’est détourné de ses attaques en brossant un portrait très flatteur de ses concurrents et de leurs capacités à innover, ironisant même sur la menace que pourrait représenter, à l’avenir, un outil comme le nouvel assistant vocal, Siri, disponible sur les derniers smartphones d’Apple.
- Siri, un danger pour Google ?
Ce petit extrait de la lettre d’Eric Schmidt m’a fait sourire : » L’histoire montre que les technologies populaires sont souvent supplantées par des modèles radicalement nouveaux… il m’ a été indiqué que Siri avait été conçu pour être un Google killer « .
Ironie, foutage de gueule ! si un utilisateur effectue une recherche à partir de l’assistant vocal de son iPhone 4S, sa requête est transmise à quel moteur de recherche à votre avis ? vous connaissez la réponse !
Parler des projets de son principal concurrent pour se dédouaner de ses propres fautes me fait vaguement penser à la stratégie de campagne actuelle d’un président de la République… ça ne vous dit rien !