Parenthood // Saison 3. Episode 8. In-Between.
Chaque semaine Parenthood est un plaisir de chaque secondes. Je suis fan des personnages, de la famille et de tous les éléments qui forment vraiment la série. Chaque épisode bâti une intrigue
toujours sensiblement la même mais au développement très différent. Grâce à ça on a un sentiment de sécurité car on sait que l'on est avec des personnages qui sont comme une famille pour nous,
mais également car on a des choses nouvelles qui s'ajoutent au maillon chaque semaine. Un épisode de Parenthood est donc une sorte de portail vers un monde que tout le monde connaît mais qui se
rapproche aussi d'une utopie. Même si la famille n'est pas parfaite, quand on est fan on ne peut pas s'empêcher de s'identifier à des intrigues, des personnages. Avec Parenthood c'est d'autant
plus facile car la série a été conçue pour vraiment toucher les téléspectateurs au coeur. La famille c'est la racine de l'humanité, ce qui au fond est sensé nous rendre heureux, car c'est ce à
quoi on est rattaché. Cela peut être aussi des amis. Je crois que je viens de trouver l'essence même d'une série.
Dans ce nouvel épisode Amber offre à son père de rester dans son appartement afin qu'il arrête de boire et qu'il puisse passer du temps avec sa fille. Mais Sarah va pendant ce temps franchise la
ligne rouge et retrouver l'amour qui pétillait dans ses yeux quand elle avait rencontré Seth. Cette intrigue est tellement belle. Je sais pas comment les scénaristes font mais des fois on arrive
à s'attacher à des personnages que l'on n'aime pas vraiment. Et le père d'Amber est un de ces personnages. Je ne suis pas fan de John Corbett bien que son personnage dans United States of Tara
était très sympa - ce n'était pas le meilleur non plus trop lisse -. Bref, ici il est bien moins lissé que dans la série de Showtime. Cela donne donc des idées aux scénaristes. Les scènes avec
les deux personnages sont intenses et le baiser était de toute beauté. J'ai pleuré devant cet épisode, aussi bien devant cette scène que celle entre Amber et son père auquel elle demande congé
car sa mère était heureuse sans lui. Je retiens aussi la toute dernière scène, cruelle mais touchante.
Enfin, Drew et Amy passent au niveau supérieur de leur relation. Drew est oublié depuis le début de la série et ce n'est pas les quelques intrigues très minimalistes qu'il a eu dans la saison
précédente. Bref, au final ce nouvel épisode montre une fois de plus tout le talent des scénaristes de la série pour nous plonger dans l'univers très particulier d'une famille nombreuse et
classique américaine. Ce n'est jamais des personnages clichés, et c'est ce que je trouve d'excellent. A l'instar de Brothers & Sisters finalement. Mais Parenthood est plus réaliste dans le
sens où on est pas dans une famille où tout le monde a réussi ou presque. Non, là c'est vraiment des gens qui ont aussi galérés. Mais je ne crache pas sur la famille Walker, loin de moi cette
année car je chéri cette famille depuis sa création mais Parenthood tend à remplacer dans mon coeur facilement la série. Lauren Graham y est pour beaucoup je vous avoue.
Note : 7/10. En bref, on se retrouve une nouvelle fois avec un épisode magique, écrit avec finesse.