Notre pays a besoin d’un triple “E” :
- Economie relancée ! Pour retrouver de la croissance car tout est fait pour construire la prochaine récession par une rigueur brutale.
- Emplois ! Les crédits de la politique de l’emploi sont soumis à une purge invraisemblable et on continue à subventionner le chômage avec la défiscalisation des heures supplémentaires.
- Elan national ! Pour doper la compétitivité car rien n’est fait pour soutenir l’investissement et la recherche.
En matière de justice sociale, le gouvernement s’attaque aux plus fragiles en durcissant encore la réforme des retraites, en augmentant la TVA de la manière la plus injuste en touchant au taux réduit, en rognant les prestations sociales et l’assurance maladie. Un pays à genoux s’en sortira-t-il mieux ?
L’avenir doit se dessiner autour d’un triple “C” :
- Courage ! Pour annuler la baisse de l’ISF et rétablir les droits de successions sur les grandes fortunes au moins au niveau de 2007.
- Cohérence ! Pour s’attaquer vraiment aux 70 milliards niches fiscales qui bénéficient au plus privilégiés et pas à nouveau de manière homéopathique
- Contribution ! Du système financier, largement responsable de la crise, qui doit supporter une taxation des transactions financières, alors que la contribution des grands groupes, elle, est limitée à une majoration temporaire de 5% de l’IS et que les banques pourront déduire de leurs impôts 2md€ liés aux emprunts grecs.
Le gouvernement doit cesser son triple “R” :
- Rigueur ? Plan après plan, le gouvernement se distingue par des choix imprévoyants et inconséquents qui enfoncent le pays et le continent dans la crise.
- Rustine ? Sans croissance, la réduction des déficits et de la dette ne sera pas au rendez-vous et dans quelques semaines ou quelques mois, on présentera un nouveau plan de rigueur.
- Rafistolage ? Ne tirant aucun enseignement de ce qui s’est passé en Grèce, le gouvernement français sort des mesurettes balbutiantes, tatonnantes, incohérentes.
Dans ce contexte, l’annonce d’un simple gel de la rémunération des ministres, et du président de la république qui s’est augmenté de 172% en début de mandat, est particulièrement inique.
L’échec de Sarkozy est patent. Fillon en a apporté la preuve la plus évidente.
Il est grand temps qu’une autre majorité arrive aux responsabilités pour engager une autre politique, plus juste et qui remettra la France sur de bons rails : une politique qui s’attaquera aux déficits financiers en dégageant les ressources financières nécessaires, mais aussi au déficit de croissance, d’emploi et de compétitivité en misant sur la recherche, l’éducation, sur l’investissement, sur une nouvelle industrie et le juste échange commercial en France comme en Europe. Le Parti Socialiste y est prêt derrière son candidat à l’élection Présidentielle François Hollande.