Tentant vainement de m’endormir après une journée de dur labeur, j’écoutai tout à l’heure France Info. Notamment la dernière chronique de Patrice Bertin sur la chute annoncée de Silvio Berlusconi Le bingo bingo plus fort que le bunga bunga (9 nov. 2011) dont j’eusse bien voulu être l’auteur de chaque phrase : Berlusconi ne tombera point sur des affaires de morale - dont la Planète finances n’a rien à secouer tant que ses sur-profits ne sont poins menacés - non plus que de ses permanentes magouilles politiciennes contre la justice pour museler la justice dans toutes les affaires menaçant ce grand cumulard - à la fois 1er ministre et à la tête d’un empire de presse et dans l’immobilier que ce simple marchand d’aspirateur - une histoire à la Bernard Tapie ! - avait réussi à construire…
Non : ce ne seront point les sinistres affaires de « bunga-bunga » et autres corruptions de mineures qui feront choir le cavaliere mais plus simplement sa gestion calamiteuse des finances publiques italiennes, autrement dit, comme le souligne Patrice Bertin, juste une affaire de « bingo ! Bingo ! » : par le déficit des finances publiques italiennes, il fait désormais tache dans le paysage de la Planète finances dont il menace les intérêts… Point barre et requiem pour un homme d’Etat particulièrement salopard que je ne serais certainement pas la seule à ne point regretter.