Glee // Saison 3. Episode 5. The First Time.
Roberto Aguirre-Sacasa, à qui l'on doit la version Broadway - et très gros succès à la fois critique et de spectateurs - de Spiderman signe donc ce nouvel épisode. Glee revient ici très en forme
après le petit coup de mou de la semaine précédente où Ali Adler également nouvelle scénariste sur la série faisait ses premières armes. Cet épisode signe donc le retour de la série à ce que tout
le monde pourra adorer. En effet, l'épisode était bon - voire très bon pour des fans comme moi , car oui, je n'ai pas honte de l'être -. Et pourtant je partais pas le sourire aux lèvres - mis à
part pour le scénariste - car comme vous le savez je ne suis pas un fan de Blaine et de Kurt alors les voir se langer tout un épisode je n'en voyais pas trop le but. Et finalement, à défaut
d'être l'épisode le plus divertissant de Glee, il n'en était pas moins passionnant et il était aussi drôle - alors que Sue n'était pas là, c'est tout de même un point très intéressant -.
Tout d'abord niveau musique on a eu droit à la très mauvaise reprise de "Uptown Girl" par les Warblers qui permettent par la même occasion de nous présenter Sebastian un personnage gay, tout
nouveau, qui voit le sexe comme quelque chose d'amusant et qu'il ne voit pas d'objection à ce que Blaine couche avec lui alors qu'il est avec Kurt. Pour en revenir à la musique cette reprise
était vraiment mauvaise, mais bizarrement la mise en scène la rend sympathique. Oui, mes oreilles souffraient, mes yeux aussi d'un certain côté - je ne me suis jamais fais avec les codes
vestimentaires des Warblers et leurs sourires Ultra Brite -. Le reste de l'épisode se concentre sur des reprises de la comédie musicale West Side Story. J'ai eu un vrai coup de coeur pour
"Tonight" qui est magique, et dont la mise en scène est simpliste. Mais ce qu'il y a d'excellent avec l'épisode en lui même c'est que toutes les chansons n'étaient pas forcés.
Passons alors à l'histoire. Cela part de quelque chose de simple : Rachel et Blaine sont sensés chanter l'éveil sexuel sauf… qu'ils n'ont jamais enfin osé faire "The Thing" comme les américains
aiment l'appeler. En effet, on se croirait presque dans un film d'horreur - celui de Carpenter -. Les scénaristes de Glee se sont sûrement dit : y'en a marre de passer pour une série cul cul la
praline avec des personnages qui ne veulent pas passer à l'acte, on va les forcer un peu plus. C'est donc avec conviction que l'histoire s'ouvre sur le monde du sexe. Les petites interventions
sont bonnes, notamment celle de Tina, hilarante. Pendant ce temps Blaine devient un peu plus fun, et ça fait pas de mal. Celui qui avait un balai dans les fesses l'an dernier arrive à vouloir
faire ça sur la banquette arrière du 4x4 de Kurt. Ca aurait été à l'écran : j'aurais sûrement cru voir un accouchement en direct avec les cris de castra de Kurt mais au moins, la scène aurait été
drôle.
Enfin, Artie se voit lui aussi affubler d'une histoire : celle de mettre en scène la comédie musicale de l'école. Bref, ce n'était pas si mal puisque Artie est enfin un peu plus à l'écran et ce
n'est pas une idée en l'air. Les questions que l'épisode pose sur les premières fois sont assez justes et surtout très joliment mises en scène. Alors que le premier épisode sur les premières fois
qui date de la première saison étaient un désastre digne de Le Jour d'Après, finalement cet épisode ci me permet surtout de voir que Glee est une série qui a bien plus à offrir que de la musique
et des personnages, elle a aussi un coeur. Chaque année elle livre un épisode un peu hors norme - l'an dernier c'était Grilled Cheesus - mais c'est justement ce qui la rend unique en son genre.
De plus le ton de cette saison a beaucoup changé. Les saisons dans Glee s'assemblent dans le se ressemblent pas.
Note : 9/10. En bref, un des meilleurs épisodes de la série - et il n'est pas écrit par un des 3 créateurs -.