Quand Silvio Berlusconi devient président du Conseil des ministres de lʼItalie, en mai 1993, il a 57 ans. Il a derrière lui une réussite exceptionnelle dʼentrepreneur, qui en fait la première fortune de son pays.
De culture très anti-communiste, il sʼengage dans la vie politique en 1993 en créant et en développant un parti de droite, Forza Italia, qui sera à la base dʼune coalition qui durera 18 ans. Il sera le président du Conseil à trois reprises avec à la clé un record de longévité, de 2001 à 2006.
Son oeuvre de réformes est considérable :
- 3 réformes des retraites.
- Réduction du nombre des «provinces» (nos départements) et des communes ; développement du fédéralisme.
- Réduction des salaires des fonctionnaires.
- Service minimum dans les transports publics.
- Instauration dʼun référendum dʼinitiative populaire…
Son oeuvre politique (rassemblement des droites) demeure.
Sa principale erreur aura donc été de vouloir rester au pouvoir trop longtemps, pour nʼavoir pas su ou voulu organiser sa succession, se laissant alors rattraper par des affaires de moeurs de nature à le ridiculiser. Au moins médiatiquement…
En tout cas son successeur trouvera une situation où les réformes indispensables sont déjà largement engagées.
Alain Dumait – www.dumait.fr
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