Les Français sont mal protégés car la France est mal présidée.

Publié le 08 novembre 2011 par Ps76

Après une interview à Libération, où il revenait sur la situation économique mondiale et européenne, François Hollande, candidat socialiste à l’élection présidentielle a réagi, à la télévision nationale, au plan de rigueur du Gouvernement Fillon, premier bilan d’échec de 5 ans de Sarkozysme !
 
«Cela fait dix ans que la droite est au pouvoir, cinq ans que Nicolas Sarkozy est président de la République. Il y a 500 milliards d’euros de dettes supplémentaires. Comment on en est arrivé là ? Il y a sûrement la crise et je ne la nierai pas. Elle est là, elle est partout mais il y a aussi les recettes fiscales qui ont été perdues, les allégements qui ont été accordés, 75 milliards d’euros ! Donc c’est un constat d’échec que le Premier ministre au nom du président de la République a dressé», a indiqué François Hollande.

[Ci-après Vidéos France 2 de l'interview]

Rigueur
François Hollande a développé son «alternative» à la politique injuste, «faite de bricolages et de rapiéçages», de la droite. L’alternative est «dans le choix des catégories sociales qui vont devoir subir cet effort supplémentaire». Et de préciser sa conception de la rigueur comme «gestion sérieuse des finances publiques» et «rigueur à l’égard des plus fortunés dès lors qu’ils ont beaucoup reçu».

Des économies par la remise en cause des mesures fiscales de Sarkozy
Le candidat à la présidentielle a indiqué ses sources d’économies. «J’aurais remis en cause les niches fiscales par un coup de rabot général, c’est-à-dire par un abaissement du plafonnement global de leurs effets. J’aurais annulé l’allégement de l’ISF, et je serais revenu sur l’exonération de cotisations sociales sur les heures supplémentaires qui jouent contre l’emploi» a-t-il expliqué.

Grèce, Europe, «juguler durablement la spéculation»
Sur la crise en Europe, François Hollande a analysé ce qu’aurait dû être la politique de la France depuis dix-huit mois. Prendre «les mesures permettant de juguler durablement la spéculation». Notamment «en mettant immédiatement à contribution le secteur privé» et «en imposant une intervention bien plus massive de l’Union européenne (…) via un fonds de stabilité financière». Des mesures consenties trop tardivement.

Quant à l’abandon par Sarkozy de la proposition française des eurobonds à laquelle s’étaient ralliées les autorités européennes, «c’est la France qui a cédé devant l’Allemagne» a-t-il jugé.

«Depuis le début du quinquennat de Nicolas Sarkozy, il y a eu 30 taxes, 30 taxes qui ont été créées et là encore, des prélèvements supplémentaires. Je dis la vérité aux Français, il y aura une réforme fiscale. Et elle devra favoriser la justice, c’est-à-dire que ceux qui ont le plus paieront davantage», a également déclaré François Hollande



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