Nous connaissons tous lesdits bienfaits de la voiture électrique liés à la protection de notre environnement, mais aussi ses handicaps majeurs que chacun pourra faire valoir : Le manque d’autonomie / Le manque d’infrastructure publique de recharge électrique indispensable à ce jour au commun des véhicules électriques en raison des performances techniques actuelles des batteries /Le coût élevé du véhicule.
General Motors tente d’apporter une réponse à travers la Chevrolet Volt, déjà commercialisée en Amérique du Nord, qui va faire son apparition sur les routes européennes prochainement auréolée de nombreuses distinctions dont celle de « voiture verte de l’Année 2011 » ou encore de « voiture de l’Année 2011 aux Etats-Unis ».
A première vue rien ne différencie la Volt d’une berline classique sauf que … il s’agit d’une nouvelle catégorie en soi !
C’est bien un véhicule électrique, ni totalement électrique ni hybride, mais unique en son genre et qui corrige de manière notable deux handicaps majeurs de la catégorie en proposant une autonomie correcte tout en s’affranchissant (partiellement) de l’infrastructure publique de recharge électrique.
L’originalité de la Volt est de faire appel à un système de générateur embarqué capable de procurer l’énergie nécessaire pour mouvoir le véhicule et recharger les batteries quand c’est nécessaire.
Avec l’électricité stockée dans sa batterie lithium ion de 16 kWh la Volt peut parcourir en moyenne 60 kilomètres (entre 40 et 80 kilomètres selon le style de conduite et les conditions de circulation).
Lorsque l’énergie de la batterie est épuisée un générateur embarqué produit de l’électricité, à partir d’un moteur thermique à essence de 1.4 litre, qui alimente le groupe motopropulseur électrique et assure simultanément la recharge de la batterie permettant de rouler pendant environ 450 km avec un seul plein de carburant.
Avec cette technologie la Volt affiche donc une autonomie totale d’environ 500 kilomètres.
Selon les chiffres d’homologations la Volt consomme 1,2 litre aux 100 km et émet 27 g de CO2 au km. Elle est créditée d’une vitesse de pointe de 160 km/h avec une accélération de zéro à 100 en 9 secondes.
Sa batterie bénéficie d’une garantie de 8 ans/160 000 km.
Reste néanmoins le troisième handicap, non résolu, qui pourra rebuter plus d’un acheteur : son prix élevé de 42 500 euros q’un bonus écologique spécifique de 5 000 euros permet de ramener à 37 500 euros.