Il s’agit ni plus ni moins d’un coup de force contraire à la démocratie, quelques semaines à peine après l’alternance et
qui traduit le mépris du gouvernement pour les parlementaires et de façon plus générale pour les élus.
En choisissant la brutalité et la précipitation, le gouvernement montre aussi son malaise face à l’école maternelle, qu’il
entreprend insidieusement de démanteler.
Le texte de Françoise Cartron à l’inverse se voulait protecteur et égalitaire.
Il s’adressait aux familles soucieuses de donner à leurs enfants dés leur plus jeune âge les meilleures chances de réussite
scolaire.
Par son attitude et son coup de force sans précédent s’agissant d’une PPL, le gouvernement bafoue non seulement les droits
du Parlement et la nouvelle majorité sénatoriale, mais également l’Education nationale dont on a compris depuis bien longtemps que ce n’était pas sa priorité, à l’inverse de la Gauche pour qui
elle est un outil majeur de l’égalité des chances.