Quelle est la réalité de cette modification ?
Première punition
Europe1 nous donne une première réponse : « (...) Avec les nouvelles règles imposées par le gouvernement, les chômeurs sur le point de partir à la retraite vont se retrouver pendant plusieurs mois sans ressource. La raison ? Ils auront épuisé leurs droits aux allocations chômage mais n'auront pas, pour autant, atteint le nouvel âge légal de départ à la retraite (...) »
Deuxième punition
De plus , il ne faut pas oublier que : « Selon toute vraisemblance, l’âge du taux plein devrait ainsi passer à 65 ans et 9 mois pour les assurés nés en 1952, à 66 ans et 2 mois pour ceux nés en 1953, 66 ans et 7 mois pour ceux nés en 1954 et 67 ans pour ceux nés en 1955 et après (...) » nous dit Capital
Devant quoi notre ministre brandira l'allocation transitoire de solidarité (ATS) remplaçante de l'allocation équivalent retraite (AER) destinée à ceux qui privés d'emploi, n'ont pas atteint l'âge minimum de départ à la retraite.
Oui, sauf que ce que l'ATS n'est ouverte qu'aux chômeurs qui ont plus de 60 ans aujourd'hui !
Que vont devenir tous les autres ?
Pas grand chose si l'on en croît les résultats du baromètre seniors publié le 8 novembre par France Retraite et Add'if. En effet, on y apprend que concernant la stratégie dédiée aux seniors issue du plan d’action relatif à l’emploi des salariés âgés imposé par le gouvernement : « (...) seules 11% des entreprises ont fait part de leur intention d'embaucher des salariés âgés (...) »
On notera au passage la réaction de Laurence Parisot autoproclamée représentante des 100% des entreprises françaises, qui a trouvé : « extraordinairement rassurant l'accélération de la réforme de retraites » ajoutant même qu'elle y voyait : « un signe très encourageant »
Sans commentaire !
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Le Figaro