L'histoire: 2003. Marcus Wright va être condamné à mort et va se donner une seconde chance en donnant son corps à la science.
Skynet deviendra autonome et déclenchera le Jugement Dernier. 2018. John Connor est un soldat mais n'a pas encore gagné ses galons de chef de la resistance. Il a fui toute sa vie en sachant qu'il serait un symbole pour les resistants.
Lui et sa femme Kate vont devoir une fois de plus se battre contre un futur et une guerre sans merci entre les hommes et les machines.
Un jour, Marcus Wright est retrouvé par les hommes de John et se trouve avoir un corps métallique. John et Marcus vont devoir découvrir les origines de ce dernier, mais les machines sont en plus grand nombre, et John veut retrouver son père, Kyle Reese, alors âgé de 19 ans...
La critique d'Alice In Oliver:
On attendait évidemment avec impatience la suite des aventures de John Connor, surtout après un troisième épisode, certes, largement inférieur à ses prédécesseurs, mais qui se terminait sur la guerre entre l'homme et les machines, commandées par Skynet. James Cameron a laissé la saga aux mains de Jonathan Mostow, un réalisateur soucieux de respecter l'esprit de la franchise, avec Terminator 3: le soulèvement des machines.
Au final, bien qu'assez inégal, Terminator 3 avait au moins respecté le cahier des charges en terme de séquences d'action spectaculaires.
Toutefois, les fans sont en droit d'attendre un nouvel épisode digne de nom, capable de rivaliser avec les deux premiers chapitres.
Telle est la mission délicate confiée aux soins de McG, un nom qui fait peur, ce dernier étant responsable de Charlie et ses drôles de dames.
Pourtant, le cinéaste se veut ambitieux. Cette fois-ci, le scénario se déroule dans le futur post-apocalyptique. De ce fait, on attend avec impatience cette guerre entre l'homme et la machine.
On retrouve évidemment John Connor adulte (Christian Bale), toujours en conflit avec son destin de futur sauveur d'une humanité en péril.
Mais les convictions du guerrier vont être mises à rude épreuve dans ce nouvel épisode. John Connor fait la rencontre de Marcus Wright (Sam Worthington), un homme surgi d'un lointain passé, avant la fameuse guerre nucléaire qui décimera le monde entier. Visiblement, cet homme mystérieux semble entretenir des liens avec Skynet, qui a décidé de tendre un piège à la Résistance.
Marcus Wright va bientôt devenir l'enjeu de cette future bataille contre les machines.
Avec Terminator Renaissance, McG fait preuve d'un certain culot puisqu'il centre son histoire sur le personnage de Marcus Wright, là où attendait davantage un scénario autour de la figure incarnée par John Connor.
Dit comme cela, l'histoire a l'air passionnante. D'ailleurs, on relève ici et là quelques bonnes idées, malheureusement noyées par de nombreuses maladresses.
Premièrement, McG passe complètement à côté de l'univers apocalyptique si bien décrit par James Cameron dans les deux premiers opus.
Avec les deux premiers Terminator, James Cameron nous plongeait dans un avenir sombre et pessimiste, ravagé par la guerre et l'arrivée de robots destructeurs, rafflant tout sur leur passage.
Dans Terminator Renaissance, rien de tout ça !
Etrangement, le futur post-apocalyptique décrit par McG est incroyablement fade. Oui, on verra bien quelques machines s'emparer de malheureux humains.
Mais dans l'ensemble, peu de terminators en vue, si ce n'est un pauvre T-600 version clodo, condamné à faire tout seul la justice dans un dépotoire abandonné de tous. Ne parlons même pas de la fin du film se déroulant dans une usine fabriquant des robots soldats. Chose incroyable: on ne verra en tout et pour tout que deux terminators !
Enfin, McG enfonce son intrigue dès les premières minutes avec l'identité de Marcus, déjà révélée dès l'introduction du film.
Toujours est-il que sa vraie personnalité nous sera dévoilée presque une heure plus tard, comme si cela devait être la grande révélation du scénario, certes ambitieux, mais encore une fois maladroit.
Lors de sa sortie, j'avoue avoir apprécié ce Terminator Renaissance, ne serait-ce que pour les prises de risques tentées par McG.
Mais en l'état, il faut bien reconnaître que le film manque de souffle épique, d'action et surtout, de robots !
Voilà un dernier point assez gênant pour une histoire censée nous transporter dans un conflit opposant l'homme à la machine.
Note: 08.5/20