Noel Gallagher’s High Flying Birds
Noel Gallagher’s High Flying Birds
Les fans d’Oasis souffrent peut-être de la dissolution du groupe mais sont tout de même chanceux d’avoir deux albums des frangins Gallagher à se mettre sous la dent en l’espace de quelques mois. Après l’effort plutôt moyen de Liam et de son groupe Beady Eye plus tôt cette année, Noel nous confirme avec ses High Flying Birds qu’il est incontestablement le cerveau musical d’Oasis. Vrai, le son ne s’éloigne pratiquement pas de celui d’Oasis. Vrai aussi qu’on a encore affaire à un hommage assumé aux Beatles (encore plus indécent qu’avec Oasis). Mais les hooks sont si irrésistibles qu’on a le goût d’apprendre les pièces par coeur et de les chanter à pleins poumons. En attendant la 89e réconciliation des frérots…
D’autres sorties d’intérêt cette semaine :
Baboon Moon
Le trompettiste norvégien poursuit ses explorations aux frontières de l’ambiant, l’électro et le jazz sur ce 8e album. J’avoue l’avoir perdu de vue depuis NP3 (2002) mais l’écoute des extraits me donne envie de m’y remettre. Les deux premiers albums, Khmer et Solid Ether, demeurent des musts.
Weather
Madame Ndegeocello en est déjà à son 9e album en presque 20 ans de carrière solo. Les extraits suggèrent un certain assagissement dans l’approche mais ça semble toujours aussi classy. Bref, faudra écouter en entier pour se faire une idée définitive.
Crazy Clown Time
Oui, il s’agit bien du réalisateur de Twin Peaks et Lost Highway. Ce n’est pas comme si il n’avait jamais flirté avec la musique, ayant régulièrement collaboré à l’écriture des trames sonores de ses films et avec d’autres artistes sur différents projets. Je n’ai pas entendu l’album (sauf les extraits iTunes) mais d’après les critiques, les fans du réalisateur se retrouveront en terrain connu. Ça devrait donc être très intéressant.
Parallax
Si je parle d’Atlas Sound c’est uniquement parce qu’il s’agit du projet solo de Bradford Cox, leader des fantastiques Deerhunters. Sinon, je dirais qu’Atlas Sound ne m’a jamais vraiment convaincu sur disque, vu la barre très haute mise par le projet principal du chanteur. Parallax corrigera peut-être la situation.
Le tour du chapeau
Troisième album des Dale, comme le titre le suggère. Je n’ai jamais trop tripé sur leur rock garage primaire, mais ici les pièces semblent colorées de teintes bluesées et stoner, ce qui leur donnent un attrait particulier par rapport aux pièces des deux premiers albums. Olivier Langevin, leader de Galaxie, assure la réalisation.
Éric Goulet, vol. 1
Éric, je t’ai découvert avec Possession Simple, t’ai adoré avec les Chiens et suivi avec Monsieur Mono, mais c’est ici que nos chemins se séparent. Je comprends que t’as le goût de te payer un trip country profond à la George Hamel / Willie Lamothe (en fait, non, je ne comprends pas), mais c’est beaucoup trop me demander que de me taper l’album au complet. Mon coeur saigne… By the way, chapeau pour la pochette digne d’un rack chez Jean Coutu.
Replica
Je profite de la sortie de Replica pour vous jaser de cet artiste fort intéressant (Daniel Lopatin, de son vrai nom) qui se spécialise dans la musique ambiante aux textures fort originales. Si cet album vous plaît, allez aussi faire un tour du côté de Rifts (2009), que j’ai personnellement adoré.
Blonde
Après l’écoute du pas-mauvais Armistice (projet extra-curriculaire) j’entretenais quelques espoirs quant au second album de Coeur de pirate, chanteuse qui, au demeurant, m’énerve. Après l’écoute des 3/4 de Blonde, je dois admettre que je maintiens ma position. Désolé. Vous l’aimez? Bravo, je suis très content pour vous. Perso, je ne comprend toujours pas le hype que cette fille génère.