Je voudrais que vous commenciez par lire cet article.
Je pourrais évoquer Cécillon qui a tué sa femme qui l’avait quitté.
Ou cet homme qui a tué deux fois à quelque dix ans d’intervalle.
Bref citer beaucoup de noms de ceux coupables d’homicide sur « leur » femme.
Et je voudrais qu’on m’explique ceci : « Les statistiques montrent que la majorité de ces crimes ont lieu dans les pays musulmans« .
Ben non. Beaucoup de femmes tuées en France par des Jean Dupont l’ont aussi été au nom de ce qu’on nommerait « l’honneur ».
Dans toutes les civilisations, on met l’honneur des hommes entre les jambes des femmes. On ne compte plus le nombre d’hommes qui ont tué leur femme car elles voulaient les quitter (quand ils ne tuent pas en plus les gamins au passage).
Alors pourquoi réserver ce terme aux seuls musulmans ? Christine Delphy avait apporté une explication ici.
Je sens que certains d’entre vous vous tenter de m’expliquer qu’il y aurait une spécificité musulmane. Laquelle ?
Ah oui la fameuse barbarie. je vous renvoie à ce texte. Je ne suis pas fan de Louis ni de ce texte mais il reflète assez bien ce que nous, êtres civilisés, faisons.
On me soulignera peut-être qu’il s’agit de fous, d’êtres tarés et pas d’un processus civilisationnel.
Ce que le féminisme tente d’expliquer justement c’est que, quand on en est à 50 000 viols par an, 2 millions de femmes, victimes de violences conjugales, 150 tuées par an, on ne peut plus parler de cas individuels. Ni d’individus isolés. Et on peut, peut-être s’interroger sur notre responsabilité collective là dedans. (le mot « collective » est important).