Gossip Girl // Saison 5. Episode 6. I Am Number Nine.
Je sais pas ce qu'on fait Josh Schwartz et Stephanie Savage pendant les vacances mais ils ont sûrement du se faire l'intégrale de Gossip Girl en boucle afin de voir ce qu'il y avait de bien et
mauvais dans chacune des saisons. Cette année, malgré ses défauts perpétuels, la série arrive à se renouveler, trouver une dynamique différente, vivante et surtout à trouver quelque chose qui
arrive à ne pas refaire les erreurs de la saison passée. Pour le moment je suis étonné de la tenue de la saison. Cela fait trois épisodes de suite que la série ne plonge pas dans ses propres
méandres, et si l'on reprend depuis le début, tout n'était pas gagné, loin de là. Alors forcément, Gossip Girl est une série adolescente mais au lieu de s'engoncer dans des idioties de jeunes
filles aux serre-tête mal assortis, on a droit à une vraie petite histoire, façon conte de fée moderne pour grandes personnes, plus mûres, comme si la série avait enfin vu que son public avait
grandi avec elle, et pas l'inverse. La régression de la saison 3, et encore plus de la saison 4 m'avait presque donné envie d'écrire une lettre aux créateurs pour leur crier toute ma rage.
La première chose c'est Dan. Longtemps laissé au chômage d'intrigues, ou bien mis en quarantaine avec des personnages aussi expressifs que des poubelles - je pense au personnage de Hilary Duff un
des plus gros gâchi de scénario et de film qu'il est existé dans la série, une arnaque sur pattes, mais aussi à Vanessa, l'hybride venue d'un autre monde qui n'a servi à rien mis à part enfermer
Dan dans un monde de flottement où rien avance. Mais elle lui a offert la bonne porte d'entrée en fin de saison dernière -. Le personnage rayonne cette saison avec son livre. C'est la meilleure
histoire que j'ai pu voir dans la série depuis bien longtemps et on ne cache pas son plaisir de retrouver enfin Penn Badgley content de jouer dans cette série. Son sourire ne trompe pas. Les
diverses éléments de l'épisode et notamment avec son scénario - même si avec Gossip Girl on fait dans la démesure et on parle déjà de Sorkin, de Inside version Social Network ou encore de
Eisenberg dans le rôle titre - qui arrive à insuffler aux personnages une dynamique de premier ordre.
Serena quant à elle est toujours entrain de faire en sorte que Dan est tout ce qu'il veut sans aucune reconnaissance. Mais Blake Lively et son jeu de femme valise me fait plus rêvé. C'est un
boulet de la série, qu'on la vire au plus vite ou alors trouvons lui le moyen d'offrir son corps à la série car bon, ça commence à bien faire toutes ces tenues provocantes sans sexe. Gossip Girl
est devenue free-sex. Dommage. La scène entre Blair et Chuck de l'an dernier me manque déjà. Enfin, le fait que la journaliste veuille détruire Gossip Girl avec son NY Spectator pourrait là aussi
apporter son lot de bons trucs. A suivre. Au final, voilà un épisode sympathique, solide, pas forcément finement écrit mais qui était suffisamment divertissant pour ne pas nous ennuyer et nous
endormir devant notre écran.
Note : 6.5/10. En bref, un bon épisode de Gossip Girl une fois de plus. Oui, cette saison pourrait rendre fou