Le ton de cet article est volontairement acerbe. Pourtant, je remercie chaleureusement Activision et son agence de communication de m’avoir invité à cet événement vidéoludique. Le problème, ce n’est pas eux : c’est les “autres”. Il s’agit toujours d’un privilège pour moi de participer à ce type d’événement, certes très marketing -mais après tout, je m’y essaie aussi - mais je déplore des victimes collatérales dans cette affaire.
Explications et retour sur la soirée.
Hier soir s’est tenu au Palais de Chaillot le lancement VIP/star system du blockbuster Call of Duty: Modern Warfare 3, conjointement à une opé FNAC destinée aux gueux gamers et permettant à 30 d’entre eux de venir se faire voir chez les VIP.
Il aura fallu batailler ferme pour lutter contre le froid déjà, et contre les troufions de service et autres sergents du show-biz également présents. Beaucoup s’effondreront même avant d’atteindre les portes salvatrices. Pour ma part, je n’aurai finalement attendu qu’une heure (et j’étais à l’heure) en profitant de la Tour Eiffel by night.
Par contre, c’est mon pantalon qui s’est littéralement déchiré avant les hostilités, à un endroit que la décence m’interdit d’indiquer ; j’ai du garder ma veste pour ne pas choquer les mignonnes hôtesses adeptes du push-up.
On passera les éternelles gueulantes contre l’organisation de la file d’attente : après tout, on est en France ! Le jour où les gens feront la queue correctement et sans nous balancer leur fumée de cigarettes à la gueule, je me baladerai tout nu sur les Champs-Elysées !
Une fois entré dans la salle, on ne peut s’empêcher d’admirer la vue sur la Vieille Dame en acier. Pour certains ce sera plutôt le buffet ou le stand La Goudale. A mon arrivée, un orchestre philarmonique jouait en direct - et devant un écran géant diffusant des séquences du jeu - la bande son du dernier Call of Duty. Effet garanti !
Plein de célébrités de la télévision, de la chanson, du cinéma ou encore du je-m’incrustisme étaient présentes, certaines fans du FPS et des jeux vidéo en général, d’autres non comme Valérie Damidot pour ne citer qu’elle. Mais je me trompe peut-être…
Que faisaient donc ces célébrités à un event Call of Duty ?
Voir les photos des stars présentes à l’event
Elles étaient présentes pour la bonne cause : la leur d’abord, mais aussi celle d’autres au travers d’une compétition caritative sur le multijoueur de Modern Warfare 3. Les communiqués de presse n’ont pas précisé de quel acte charitable il s’agit. Une association d’aide aux victimes de la guerre ou alors le Call of Duty Endowment qui aide les anciens militaires à faire l’Amour (càd le travail), pas la guerre ?
Je me suis dirigé directement vers le tournoi organisé sur place, animé pétillement par Julien Tellouck de GameOne. Erreur fatale !
Il n’y a que 6 personnes devant moi, sachant qu’on jouait chacun son tour par séance de cinq minutes. Mais il faudra compter une bonne heure d’attente avant que mon tour n’arrive, la faute à l’intervention du GIGN (!) et à des joueurs de rugby.
J’ai failli ne pas pouvoir montrer ma bravoure sur le jeu car le tournoi se terminait à 22H00 ; je l’ai râté d’ailleurs mais de toute façon, je n’aurais pas fait le poids face à un certain Ghislain qui a gagné la partie et des beaux cadeaux Xbox 360 suite au forfait d’un certain Mathis.
Comme j’ai participé, j’ai remporté une paire de boots Palladium Modern Warfare 3. Mais les petits malins ont vite compris qu’il suffisait d’aller voir les hôtesses sans même avoir touché la manette pour obtenir cet article collector.
Pour info, Palladium chaussait la Légion Etrangère quand la marque était au plus haut de sa gloire. La toute puissance du Made in China fera le reste…
Le temps de croiser quelques blogueurs à l’arrache, de reprendre la manette quelques minutes sur l’une des bornes mises à disposition, de boire un verre de bière et de manger une tranche de pain sec (trop de monde devant le paté), l’heure passe, et avec elle mon dernier bus.
Ah, j’ai quand même fait mon crevard en piquant un t-shirt Modern Warfare 3 avec une bande organisée. Sans avoir le temps cependant de le personnaliser vu le monde qui se pressait autour du stand et sachant que le pressage mettait du temps d’après une source sûre.
Je n’ai pas eu l’occasion non plus de me faire faire le tatouage du baroudeur et de poser pour ma propre jaquette du jeu. En somme, un événement grandiose à l’image des performances du jeu en terme de ventes et de braquages. Pour le reste, cela fera l’objet d’un “premier pas sur…”.
*Le Trocadéro a en effet été un champs de bataille autrefois..et vous aurez noté bien sûr le clin d’oeil.
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