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30 - le statut physique des champs

Publié le 08 novembre 2011 par Jeanjacques

Lorsqu’on approche les deux pôles opposés d’un aimant, il se produit une répulsion comme si on se trouvait en présence d’un ressort. Or, il n’y a rien, on ne voit pas le ressort. La résistance est identique dans une pompe à air : mais nous ne voyons pas non plus l’air. Un expérimentateur préhistorique découvrant le phénomène serait dans la même situation que nos contemporains face à la répulsion de deux aimants. Qui peut certifier qu’il n’y a aucune substance que l’on comprime en rapprochant ces deux aimants ?

L'existence d'une substance homogène permet  de sortir  les champs électromagnétiques du statut trouble où on les avait confinés : les champs ont une réalité physique, leurs lignes de force sont effectivement produit par le mouvement des masses et  mettent en mouvement un milieu. La théorie des champs (gravitationnels, électromagnétiques) a été élaborée pour justifier la transmission d'un mouvement  "sans contact". Le champ avait une " réalité " mathématique, mais pas matérielle. Il se bornait à  constater et décrire un effet - la transmission - mais sans définir  l'objet physique qui en serait l’agent. Le champ électromagnétique n'est donc plus comme suspendu dans l'espace sans réalité propre et il s'extrait de son formalisme mathématique où l'avait enfermé la théorie de la relativité. Si en effet nous reprenions l'interrogation de Feynman :

 Si le champ en effet n'était pas constitué d'une force, il ne serait pas nécessaire d'apporter de l'extérieur une quantité de mouvement pour susciter une réaction. Si donc le champ nécessite un apport d'énergie extérieur pour le mettre en mouvement afin que ce mouvement soit transmis, il faut bien que quelque chose résiste, qu'une force s'y trouve logée. Mais une force comme une énergie suppose toujours quelque chose qui la supporte ou qui la déploie. Se pose alors la question de savoir ce qui suscite l'énergie de résistance des champs.

Avec l'idée de résistance de la substance de l'espace nous pouvons parfaitement répondre à son questionnement.

  

Par ailleurs, la courbure mathématique de l'espace d'Einstein devient une courbure réelle, une ligne de force constituée d’ondes prématérielles qui oblige à l'adaptation et à l'incurvation du mouvement. Mais la force de gravitation ne disparaît pas pour autant : les masses en présence produisent une force qui est transmise par l'intermédiaire d'un milieu.

De même qu'on ne peut séparer une particule de son onde, il n'est guère possible de distinguer les charges gravitationnelles ou E.M de leurs champs respectifs. Le magnétisme a pour origine la mise en mouvement de la substance de l’espace. Ce mouvement est provoqué soit par la mise en œuvre de l’énergie de spin des particules, soit par leur mouvement de translation.

La physique classique newtonienne est réhabilitée, il n’y a plus de transmission instantanée d’un mouvement car le milieu ondulant déplace ses ondes, ses rides de courbure, à la vitesse limitée C. La question de la transmission du mouvement à distance est résolue sur une base mécanique, ce qui redonne à la physique sa cohérence originelle. En effet, seules les substances sont réelles et peuvent prétendre à l'existence comme objets physiques dotés des propriétés mécaniques suivantes : réception, conservation et transmission du mouvement. Consécutivement, tout mouvement a pour cause l'action d'une substance et toute transmission implique un rapport mécanique entre substances. En définitive, la transmission d'un mouvement à distance ne serait pas concevable sans le support d'une substance. C'est donc l'ébranlement du milieu provoqué par le déplacement des charges qui permet de transmettre le mouvement et ainsi dévier une aiguille aimantée.

La physique quantique trouve pour la première fois une base théorique cohérente : les fluctuations du vide quantique, la mer de Fermi -  réservoir d’une énergie inépuisable - certaines modalités de fonctionnement des particules dites virtuelles, l’effet Casimir notamment,  peuvent parfaitement s’expliquer par l’existence d’une substance à partir de laquelle la matière peut surgir et réagir.

La preuve de l'existence de la prématière

lévitation BIS.JPG

Lévitation d'une statuette, du sculpteur Tanguy, contenant des aimants permanents Nd2Fe14B (néodyme-fer-bore) au dessus d'un lit de supraconducteurs YBa2Cu3O7 (yttrium-barium-cuivre-oxygène) texturés, refroidis à la température de l'azote liquide (-196°C). Un aimant placé au voisinage d’un supraconducteur induit des courants à la surface du supraconducteur. Ces courants induisent eux-mêmes un champ magnétique opposé au premier d’où ce phénomène de lévitation (effet Meissner). © CNRS Photothèque.

Lorsqu'on rapproche les pôles opposés de deux aimants, on ressent une forte résistance comme sur la photo ci-dessus. De même il est possible de transmettre un mouvement d'un aimant à un autre sans contact. COMMENT est-il possible qu'un champ magnétique agisse à distance sans contact ? Aucune explication n'a jamais été fournie par la physique et il reste à croire qu'un champ magnétique est un phénomène  totalement immatériel, une sorte de fluide magique. Il faut se persuader que le champ magnétique est le résultat de la mise en mouvement de la substance de l'espace par les électrons


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