Installé en décembre 2010, le groupe de travail présidé par le député Alain Cousin, comprenait des représentant des cinq collèges du Grenelle de la mer (Etat, collectivités, ONG, syndicats, professionnels). Le rapport remis présente "des orientations claires et directement opérationnelles", a estimé la ministre Nathalie Kosciusko-Morizet.
Elles s'articulent autour de quatre axes :
1. Doter la France d'un outil d'observation de l'évolution du trait de côte et identifier, pour chaque façade maritime, des " zones à érosion forte " où l'action publique sera priorisée.
2. Dans ces territoires à érosion forte, élaborer des " stratégies locales " partagées entre les acteurs (État, collectivités territoriales, propriétaires privés ou réunis en associations...) en s'appuyant sur les responsabilités et les compétences de chacun.
3. Sur l'ensemble du littoral français, renforcer la prise en compte de l'érosion côtière dans les documents de planification et d'urbanisme, dans les plans de prévention des risques et dans les autorisations d'occupation du domaine public maritime.
4. Lancer un appel à projets, au bénéfice des collectivités locales pour expérimenter les solutions de " repli stratégique " et de " relocalisation des biens et des activités ".
Le rapport présente également un guide méthodologique à destination des collectivités locales, afin que la gestion du trait de côte soit pleinement intégrée dans leurs différents documents d'urbanisme.
OM