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Stiv Bators ne fait de plus de l'ombre

Publié le 28 février 2008 par Mtislav
Qui est Stiv Bators ? Une notice de Wikipédia lui est consacrée. Comme il faut être prudent, nous prendrons pas au pied de la lettre tout ce qui y est écrit.
En partant de la fin, on peut penser que les cendres de Steve Bators ne sont pas loin du Père Lachaise. Il est possible de faire une visite virtuelle du lieu, on pourra y localiser facilement la tombe de Jim Morrison sans trouver de traces de Stiv. Le documentariste David Dufresne dit avoir été un ami de Stiv et avoir assisté à ses obsèques. Il fait allusion à l'existence de deux urnes, une pour la femme de Stiv, une autre pour ses parents. Dufresne confirme les circonstances qui ont mis fin à la vie du chanteur punk américain le 3 juin 1990 à l'âge de 41 ans.
Heurté par un taxi à Paris ? Dufresne écrit : "il était : OD, CC (crise cardiaque), CG (cancer généralisé), BSS (blessure sur scène), GFN (grosse fatigue nerveuse), il présentait le choix. C’est une bagnole qui l’a renversé, lui qui conduisait si mal. « I wanna be a dead boy », qu’il chantait. C’était fait. Ou le Grand Saut du Punk. « I wanna be a dead boy/Je traverse la rue/Dead, dead, dead, I wanna be/Ouch, me v’là allongé sur la chaussée/I’ll die tonight ». Quelqu’un l’a ramené chez lui. Refus de se faire examiner : mal de tête, aspirine, paralysie du cerveau. Dead, le Stiv Bator. Mort, l’ami."
Bators est surtout connu pour avoir été le chanteur du groupe The Dead Boy. Plutôt qu'une bio fade, lire l'article de Nina Antonio : No compromise no regrets. On y apprend que Steve Bators, "l'homme dont le nom se lit comme un anagramme" (de quoi, on ne sait pas...), était issue d'un père d'origine tchécoslovaque immigré aux Etats-Unis, des "gypsies" écrit Nina (gitans ou plus simplement originaires de Bohême, mystère) et d'une mère hollandaise. Douze ans dans une école catholique, de quoi à faire de vous le punk le plus inspiré de la galaxie. Nina rappelle son goût pour les images de croix et de couteaux à cran d'arrêt, la pochette du single des Lords of The New Church ou Stiv était représenté crucifié.
Apparemment, son premier groupe s'appelait "Ma mère l'oie" (Mother Goose et il subissait l'influence d'Alice Cooper. Ensuite, cela a été Frankenstein qui s'est réincarné dans The Dead Boy. Le groupe quitte Cleveland pour la grosse pomme en 1976 et devient un impeccable pourvoyeur du style punk "dirty doggy". Nina décrit son allure comme celle d'un naufrageur à la chevelure amidonnée. Contrairement à ce qu'attendaient parfois ses fans, c'était un type aimable. Elle raconte qu'en coulisse, ses fans étaient surpris de trouver un type bien qui ne leur jetait pas des "fuck off" à la figure.
Au début de 1979, Stiv file vers L.A. après avoir signé pour un solo avec la maison de production Bom. Son perchoir se trouve dans la Death Valley, près du ranch des Manson. Il travaille un peu avec un groupe de l'Ohio, The Rubber City Rebels, avec le guitariste des Dead Boys, Cheetah Chrome. En 1980, il apparaît dans Polyester de John Waters. C'est au Royaume Uni que naissent les Wanderers en mars 81 qui enregistreront un album et deux singles avant de se séparer.
Stiv Bators ne fait de plus de l'ombre
La période suivante est celle des Lords of the New Church (1981).
On trouve quelques détails croquignolesques sur le site TMP music : "Le 1er mai 1982, Stiv se marie selon un rituel atypique : 13 témoins en noir, chandelles, encens, alliances gitanes ... Ce mariage est renouvelable au bout d'un an et un jour."
En 1985, Dave Tregunna quittera le groupe. Les Lords se reformeront en 2002.
Il y a sûrement des choses intéressantes à dire et je compte bien sur B.G. et quelques autres furieux pour dire ce qu'il faut sur l'incroyable Stiv Bators.

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